La guerre des étoiles

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Le choc de la 16e journée entre Paris et Perpignan samedi au Stade de France sera sublimé par un duel entre deux des plus grandes stars du rugby mondial : Juan Martin Hernandez et Daniel Carter. Les deux ouvreurs, dans des styles différents, font rêver.

Sans vouloir faire offense aux 42 autres acteurs qui joueront ce choc au sommet du rugby français, le duel Hernandez-Carter aurait probablement suffi à remplir à lui seul le Stade de France. Pour plusieurs raisons. Outre leurs gueules d'ange, qui devraient attirer plus d'une groupie ce samedi, l'affrontement devrait valoir son pesant d'arachides en terme de jeu.

L'oscar d'or Midi Olympique 2008 du meilleur joueur de France (Hernandez) face à l'oscar d'or Midi Olympique 2008 du meilleur joueur du monde (Carter), ça donne une confrontation du tonnerre. De celles qui brillent, de celles qui claquent, de celles qui font des étincelles. Parce qu'il s'agira en premier lieu d'une opposition de styles. Au félin argentin répondra le parfait néo-zélandais. Quand le Parisien s'affiche comme un technicien hors pair, instinctif mais toujours inspiré, chaque seconde capable d'un éclair de génie, le Perpignanais fait figure de maître incontesté, surdoué dans tout ce qu'il fait, plus réfléchi mais aussi prompt à changer le cours d'un match en un dixième de seconde. Différents donc, mais tout aussi efficaces. Les deux joueurs, âgés de 26 ans, sont aussi influents l'un que l'autre dans le jeu de leur équipe. Ils apportent notamment, par leur maîtrise, un sentiment de sécurité à leurs coéquipiers.

Carter a "hâte"

Le face-à-face fait saliver les amateurs de rugby depuis plusieurs semaines. Mais ils ne sont pas les seuls à s'impatienter. "J'adore les gros matchs, qu'ils soient internationaux ou de championnat et je suis ravi de faire mon retour pour cette rencontre particulièrement importante, explique Daniel Carter, qui revient après une inflammation à un tendon, sur le site de l'Usap. Je dois répondre aux attentes des gens et ce ne sera pas simple face à Hernandez. C'est un joueur extraordinaire et j'ai hâte de jouer contre lui."

Le All Black connaît peu son adversaire, qu'il n'a affronté qu'une fois par le passé, le 24 juin 2006 alors que la Nouvelle-Zélande avait vaincu les Pumas 25-19 à Buenos Aires. El Mago avait été aligné à l'arrière et n'avait pas pu faire grand-chose face à la classe de Carter. Samedi, c'est Lionel Beauxis qui portera le numéro 15 de l'équipe parisienne. En tant que futur demi d'ouverture des Bleus, il portera une attention particulière au Catalan. "Pour un ouvreur, c'est une source d'inspiration. Il sait tout faire à la main ou au pied." Le Stade de France n'a pas fini de rêver. La guerre des étoiles ne va pas tarder à commencer.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?