Courrent : "D'abord m'imposer"

Votre transfert à Biarritz était annoncé depuis plusieurs semaines. Vous êtes soulagé qu'il se soit enfin concrétisé ?

Valentin COURRENT : En fait, je l'ai appris tout à l'heure (samedi après-midi, NDLR). Je suis actuellement en vacances. J'avais coupé mon portable. C'est en le rallumant aujourd'hui que j'ai écouté un message m'annonçant la bonne nouvelle. Je suis évidemment soulagé même si je me doutais que cela allait se faire. Mais je voyais que la date de clôture des transferts approchait et que le mien traînait. Alors, je me posais des questions. Maintenant, c'est bon, je vais pouvoir passer une bonne fin de vacances.

Quel bilan tirez-vous de votre dernière saison toulousaine ?

V.C. : D'un côté, ç'a été difficile avec les blessures que j'ai connues. Je n'en avais pas l'habitude. Mais en même temps, ce fut une bonne saison pour moi. Elle m'a permis de jouer à nouveau ouvreur, un poste que n'avais jamais occupé en France mais seulement à Sale. C'est d'ailleurs grâce à ce replacement que j'ai été recruté par Biarritz.

En tant qu'ouvreur alors ?

V.C. : Oui. En tout cas, je préfèrerais continuer à ce poste. Après, si on me demande d'évoluer en 9, je peux le faire. Ma polyvalence est un atout mais j'ai été recruté pour jouer 10.

Pourquoi avoir choisi Biarritz ?

V.C. : C'est un club bien structuré qui a gagné plusieurs titres de champion de France ces dernières années. En plus, Biarritz se qualifie pour la Coupe d'Europe chaque saison et je souhaitais continuer à jouer cette compétition.

Quels seront vos objectifs avec votre nouvelle équipe ?

V.C. : Le but du club sera de réussir une meilleure saison que la précédente. J'espère que cela va mieux se passer et que l'on va repartir à l'assaut du Bouclier. On essayera aussi de se qualifier pour les phases finales de la Coupe d'Europe. Biarritz est capable de faire bonne figure sur les deux tableaux. A titre personnel, mon objectif sera de jouer le maximum de matchs. Je sais qu'il y aura de la concurrence mais je peux apporter mon expérience et donc ma pierre à l'édifice.

Et peut-être prétendre à une place en équipe de France ?

V.C. : L'an passé, j'avais réalisé un bon début de saison avec le Stade toulousain et tout le monde m'en parlait. Finalement, cela ne s'est pas fait. Alors, cette année, je chercherai d'abord à m'imposer dans mon club.

Vous avez connu quatre clubs en cinq ans . Souhaitez-vous vous inscrire dans la durée à Biarritz ?

V.C. : Je voulais déjà me stabiliser à Toulouse. N'oublions pas que j'avais prolongé mon contrat de deux ans. Mais le retour de Frédéric Michalak m'a obligé à changer mes plans et donc à bouger. J'aimerais me stabiliser dans un club. J'espère que je le ferai au BO.