Barrière revient à Sapiac

Raymond Barrière, ancien président de l'US Montauban (alors club amateur) jusqu'en 2000, est devenu ce mercredi soir le cinquième patron du club montalbanais depuis la création de la structure professionnelle. Il prend la suite de Jean-Louis Piccin, Patrick Bardot, Jacques Doumenge (intérim à deux reprises) et de Daniel Havis. Ce dernier, mis en minorité par sept administrateurs (sur onze) de la SASP le 15 octobre dernier en réponse à son souhait de faire une expertise judiciaire sur les comptes de la saison 2007-2008, ne participait pas à la réunion de ce mercredi.

Un conseil d'administration qui a réservé son lot de surprises. En effet, Jean-Charles Bordaries, qui pouvait se présenter comme la personne fédératrice tant attendue par l'ensemble du club, a débuté la réunion par une déclaration : "Aujourd'hui, je ne dispose pas des éléments qui me permettent d'accepter cette lourde responsabilité et je décline l'offre qui m'était faite de devenir le président du MTG."

Raymond Barrière a alors été élu à l'unanimité des présents. "Ce n'était pas prévu", déclare-t-il à la Dépêche du Midi du jour, "Il fallait impérativement quelqu'un, je suis celui-là mais ce n'est pas cela l'important. Il y a urgence à arrêter les comptes de la saison précédente et à rétablir la confiance de tout le monde." Effectivement, les prochaines semaines seront déterminantes pour le MTG XV comme le souligne Patrick Vianco, le nouveau vice-président du club : "Maintenant, il faut trouver des sous. On va s'y atteler." La nouvelle équipe doit se retrouver le 5 novembre alors qu'elle a jusqu'au 12 novembre pour présenter un budget à la DNACG avant une convocation le 11 décembre.

Reste à savoir quel sera le rôle de l'ancien président Daniel Havis qui reste, pour le moment, le principal actionnaire du MTG XV. Ce dernier, qui participera au conseil d'administration du 5 novembre, a fait savoir que "celui qui veut racheter le club sache que la totalité de mes actions sont à vendre en un seul bloc." Les chantiers ne manquent pas pour les nouveaux dirigeants qui ont pour volonté de retrouver un esprit famillial à Montauban.