Une boucherie

Par Rugbyrama
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Comme prévu, le choc entre Clermont et Paris a tourné à la démonstration. L'ASM a logiquement laminé la jeune garde parisienne (50-12). Le Stade Français conserve la troisième place mais voit la menace se préciser après cette troisième défaite consécutive

Le miracle n'a pas eu lieu. La jeunesse parisienne a explosé à Clermont. L'envie de se montrer, la fierté de porter le maillot de l'équipe première et l'insouciance auraient pu suffir pour rivaliser avec plusieurs équipes du Top 14 mais certainement pas avec une formation clermontoise qui n'est pas réputée pour faire des sentiments.

Les stars auvergnates n'ont laissé que dix minutes de répis à des Parisiens volontaires mais bien naïfs sur les offensives locales. A la 13e minute, Brock James allumait la première mèche du feu d'artifice des jaunards, notamment en première période. Tel un spectacle pyrotechnique parfaitement réglé les locaux passaient la ligne d'en-but toutes les cinq minutes (13e, 18e, 22e, 27e, 32e) pour écoeurer la jeunesse parisienne. Brock James (deux fois), Mignoni, Nalaga et Sclezo permettaient aux Jaunards de virer à la pause sur un score prévisible mais toutefois surprenant de 38 à 0. Le stade Michelin savourait son plaisir et se permettait de rigoler de la performance des visiteurs. Une attitude pas très fair-play envers les gamins parisiens même s'il est vrai que les peformances notamment de Nalaga ou de Baï étaient impressionnantes.

Drôle de première pour Paris

Au retour des vestiaires, les Parisiens, rapidement épaulés par Marconnet, Blin, Beauxis et Hernandez entrés en jeu, arrivaient à contenir la furia locale même si les crochets fantastques des fidjiens Nalaga et Delasau faisaient encore mouche à deux reprises. Clermont comptait alors cinquante points d'avance. Mais le Stade français ne voulait pas repartir d'Auvergne fanny. L'expérience des anciens et le courage des jeunes permettaient aux stadistes de mieux terminer un match qui avait choisi son vainqueur depuis très longtemps car Clermont était sûr de son succès bonifié. Le troisième ligne Dibel puis Juan Martin Hernandez incrivaient les deux essais de l'honneur. En effet, les champions de France arrachaient un match nul sur l'ensemble du deuxième acte (12-12) et ils semblaient se contenter d'avoir su faire jeu égal pendant quarante minutes.

Clermont renforce un peu plus sa deuxième place au classement alors que le Stade français perd sa troisième rencontre consécutive, ce qui n'était jamais arrivé sous l'ère Galthié. Et c'est maintenant le Stade toulousain qui s'annonce au Stade de France, là où Paris n'a jamais perdu.

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