Toulouse à sa main

Par Rugbyrama
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Porté par la botte d'Elissalde (20 points), Toulouse est allé s'imposer à Bayonne (10-25). Le Stade conforte sa place de leader.

Bayonne n'a pas réussi à bousculer la hiérarchie. Le leader toulousain n'a jamais été inquiété sur la pelouse de Jean-Dauger et s'est même contenté de gérer cette rencontre. Il faut dire que les stadistes avaient fait le nécessaire pour éviter une mauvaise surprise.

Après un début de match parfait et un cadeau de la part des Bayonnais (lancer manqué sur une touche défensive), William Servat inscrivait le premier essai des siens. Le rythme très élevé, proposé par les joueurs de Novès, étouffait peu à peu des Bayonnais courageux mais qui ne pouvaient plus éviter certaines fautes. Jean-Baptiste Elissalde ajoutait rapidement trois points sur pénalité. L'Aviron ne pouvait que constater les dégats de cette entame en faveur des visiteurs. Dès la vingtième minute le sort s'acharnait puisque Larrechea devait laisser sa place sur blessure. Dans la foulée, Edmonds trouvait le poteau sur sa première tentative de pénalité. Tout souriait au Stade toulousain pendant les vingt premières minutes.

JBE enchaine les drops

Mais les choses allaient tout de même se compliquer légèrement. Vincent Inigo énervait les attaquants adverses. Par trois fois il sauvait son camp alors que l'essai ne faisait plus aucun doute. Dans l'enbut, il se couchait tout d'abord sous Nyanga (24e), puis sous Donguy sur une action similaire en début de deuxième période (46e) et enfin il revenait du diable Vauvert pour intercepter la dernière passe de Médard (75e). Face à ce manque de réussite, les Toulousains ont vite perdu tout espoir de repartir de Bayonne avec le bonus offensif. Alors que les avants toulousains avaient réussi à trois reprises à porter le danger à quelques mètres de l'enbut adverse, Elissalde se contenta de réussir trois drops pour assurer la victoire et éviter toute rebellion locale.

Cependant les Bayonnais, souvent pénalisés en mêlée et inefficaces en touche, perdaient trop de munitions pour perturber la belle organisation stadiste. L'essai de Peyras était une juste récompense mais ce n'était pas suffisant pour se consoler avec un bonus défensif. L'Aviron a laissé passer une belle occasion de revenir sur le quatuor de tête.

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