Smit de retour chez lui ?

L'information circule sur tous les sites spécialisés de l'hémisphère sud. Selon eux, John Smit "est prêt à quitter son club français et à rentrer en Afrique du Sud, dès lundi ". Le talonneur des champions du monde ne se plairait pas en Auvergne et une offre de trois mois de salaire aurait été faite à l'ASMCA pour le libérer. Ils ajoutent même que les dirigeants clermontois sont furieux mais qu'ils pourraient accepter la proposition, compte tenu de la blessure du joueur (entorse du genou droit) qui le tiendra éloigné des terrains quelques semaines encore.

"Complètement faux, rétorque Jean-Lhermet. Nous avons bien rencontré Peter de Villiers et Andy Marinos (le sélectionneur et le manager des Boks, NDLR) en début de semaine, mais c'était pour parler de façon générale des internationaux sud-africains et de la politique qu'ils veulent mener pour les Tri-Nations et les tests de juin. Ils nous ont exposé leurs intentions sur la façon dont ils veulent impliquer John Smit, en tant que capitaine notamment. Mais aucune proposition n'a été faite." Il s'agissait donc de trouver un compromis. Le manager clermontois ajoute même que Smit "a bien fait comprendre qu'il était bien ici, qu'il était avec nous et qu'on pouvait compter sur lui. Il ne partira pas en cours de saison !"

L'agent Bruno Xamma, de son côté, rappelle qu'il faudrait "beaucoup d'argent" de toute façon pour libérer Smit. "John s'est engagé jusqu'en 2009. Clermont voudrait une compensation de deux ans. Il gagne un gros salaire en France et je ne pense pas que la Fédération sud-africaine puisse se permettre de le racheter." Dick Muir, l'entraîneur des Sharks (l'ancien club de Smit), a pour sa part refusé de confirmer l'information, parlant seulement de "rumeurs" . Bref, c'est le flou. Une chose est sûre toutefois : l'Afrique du Sud compte s'appuyer sur toutes ses forces pour défendre son titre cette saison, même sur celles parties à l'étranger. Peter De Villiers aurait même affirmé que des sponsors seraient prêts à injecter l'argent nécessaire à leur rapatriement.