Poux: "Trop d'erreurs"

Par Rugbyrama
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Jean-Baptiste Poux était un des rares internationaux toulousains alignés face à Paris samedi. Il n'a pas passé une très bonne soirée…

Jean-Baptiste Poux, Toulouse a passé une sale soirée samedi au Stade de France...

Jean-Baptiste POUX : 29-0, c'est difficile. On voulait montrer un tout autre visage. Mais on a subi d'entrée le pressing des Parisiens, qui nous ont mis constamment sur le reculoir. Après, c'est difficile de relever la tête face à une équipe aussi forte. Même si, en seconde période, c'était un peu mieux. Mais nous sommes déçus, nous ne sommes jamais rentrés dans ce match. Nous voulions faire mentir ceux qui ont critiqué dans la presse l'équipe alignée, mais nous avons commis trop d'erreurs.

Finalement, c'est davantage la manière que la défaite en elle-même qui vous gêne ?

J.B.P. : Oui. Terminer sans mettre un seul point, ce n'est jamais agréable. Comme ce n'est pas agréable de subir de la sorte. On verra ce que ça donne par la suite. Peut-être que ce match nous servira pour la suite.

Il manquait 18 joueurs à Toulouse. C'est tout de même une circonstance atténuante...

J.B.P. : Oui et non. On aurait pu s'en sortir quand même beaucoup mieux. Nous avions un schéma de jeu un tout petit peu plus restrictif, basé sur une bonne défense, un bon pressing. Mais notre entame de match a compliqué les choses.

Que s'est-il dit dans le vestiaire à la pause ?

J.B.P. : On s'est dit que le match repartait à 0-0. L'objectif, c'était de relever la tête, de marquer au moins un essai et de les priver si possible du point de bonus offensif, mais nous n'y sommes pas parvenus. On a eu une bonne séquence où on est tout près de leur ligne mais leur défense n'a rien lâché. C'est dommage.

Est-ce un coup d'arrêt dans votre saison?

J.B.P. : Non, parce qu'il y a eu tout de même énormément de changements, surtout derrière, ce qui explique que nous ayons eu du mal à trouver des repères, sur les transmissions de balles ou le choix de jeu, au pied notamment. Bon, le point positif, c'est que certains auront eu l'occasion de se reposer, de se changer les idées, pour revenir encore plus fort.

Vous pensez à Cardiff désormais?

J.B.P. : Oui, on y pense, ce sera très compliqué. Notre calendrier est très chargé dans les semaines à venir, avec Biarritz, Clermont puis surtout ce quart de finale contre Cardiff. C'est une saison très longue, très difficile, avec la Coupe du monde, le Tournoi. Il faut pouvoir gérer un effectif. A un moment donné, on ne peut pas tout jouer. Mais tout de même, on devait pouvoir faire mieux face à ces Parisiens.

Vous étiez un des rares internationaux du Tournoi aligné par Guy Novès. Physiquement, où en êtes-vous ?

J.B.P. : Mon cas est un peu différent. Depuis pas mal de temps, j'étais remplaçant, j'ai connu quelques pépins physiques. Je manquais un peu de temps de jeu. J'ai besoin d'enchaîner les matchs. Ma saison redémarre véritablement avec ce match contre le Stade français.

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