Paris n'a pas peur

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Malgré une saison mitigée, le Stade Français croit en ses chances face au Stade toulousain. Les Parisiens aiment les matchs couperet...

Chaque année, à la même époque, la transformation s'opère. Quand la saison régulière s'achève, le Stade Français se mue en en bête avide de victoires. Les matchs couperet, la pression et la peur d'être éliminé au bout de 80 minutes qui vont avec n'effraient en rien les Parisiens. Au contraire, cela les transcende. Depuis 2003, le Stade Français n'a perdu qu'une seule fois en demi-finale (2006, contre le Stade toulousain). Les autres années, il est allé au bout (2003, 2004, 2007) ou en finale (2005). De là à en faire le favori de cette rencontre, il n'y a qu'un pas... qu'il ne faut pas franchir de suite.

En face, c'est le Stade toulousain, autre formation habituée aux joutes des phases finales, même si son dernier titre hexagonal date de 2001. Fabien Galthié redoute plus particulièrement le sentiment de revanche des Haut-Garonnais qui ont laissé filer le titre européen il y a un mois. "Toulouse est une équipe extraordinaire qui, malheureusement, a perdu en finale de Coupe d'Europe. Et puis elle a terminé deuxième en championnat avec quinze points d'avance sur nous (onze points en réalité, ndlr)… Elle a été très régulière et possède un effectif et un jeu brillants. C'est un sacré challenge pour nous".

Un challenge que les Parisiens se sentent prêt à relever. Oubliée la saison régulière chaotique, c'est une autre épreuve qui commence. "Ce sera complètement différent, reconnait Galthié. Il y aura cette fois une intensité dramatique et une pression psychologique propres à une demi-finale. L'approche tactique n'a rien à voir. C'est souvent un jeu d'échecs. Chaque équipe cherche à surprendre. Ou pas, d'ailleurs. Car ne pas vouloir surprendre peut surprendre… " Autres facteurs importants qui jouent beaucoup chez les Parisiens, la force morale et sentimentale. Nul doute qu'ils voudront offrir à Fabien Galthié et à Christophe Dominici, une autre sortie que Bordeaux.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?