Th. Lièvremont : "Me rapprocher de Mathieu"

Comment allez-vous Thomas ?

Th. L.- Bien, ça va bien, sauf que j'ai eu un petit pépin la semaine dernière lors du stage à Font-Romeu...

Quel genre de pépins ?

Th. L.- Eh bien, j'ai eu une minute d'inattention et je suis tombé. Mais je n'ai rien de cassé. En revanche, toute la carrosserie est à refaire (rires). Les deux paumes des mains sont brûlées. Là je tiens le téléphone du bout des doigts... Et tout le côté gauche est éraflé. Je reprends aujourd'hui la course, mais je ne peux pas faire de musculation puisque je ne peux pas tenir les barres.

Excepté cet accident, comment s'est déroulé le stage à Font-Romeu ?

Th. L.- Très bien. Vraiment très bien. L'embêtant, c'est que j'ai du quitter le groupe en milieu de stage. Le groupe de l'an dernier est vraiment très homogène et les recrues montrent une réelle envie de s'intégrer. Tout se passe dans la joie, la souffrance et la bonne humeur.

Comment cela se passe-t-il avec les frères(Marc est entraîneur et Mathieu est troisième ligne aile, NDLR)?

Th. L.- Avec Mathieu, nous faisons attention. Nous arrivons tous les deux dans un groupe déjà très soudé. Nous le faisons sur la pointe des pieds.

Et avec l'entraîneur ?

Th. L.- Marc est d'autant plus exigent avec nous deux je pense. Nous nous devons d'être irréprochables.

Avez-vous regardé le calendrier du Top 14 paru jeudi dernier ? Quels matchs avez vous cherché en premier ?

Th. L.- Oui j'ai regardé (rires) et j'ai cherché les confrontations avec les clubs où j'ai vécu de grands moments. J'ai donc regardé le premier match, mais aussi l'Usap et Biarritz.

Des rencontres très attendues ?

Th. L.- Je n'ai plus rien à prouver ni à Biarritz, ni à Perpignan. Ce seront des matchs particuliers parce que je connais bien les joueurs, le stade et le public, mais je n'aurai pas de pression négative, juste la pression d'être bon.

Qu'espérez-vous de cette nouvelle aventure dacquoise ?

Th. L.- J'attends du plaisir, toujours du plaisir. De continuer à jouer, dans le sens propre, au rugby. Jusqu'à maintenant, avec Biarritz ou encore Perpignan, j'étais habitué à jouer le haut du tableau. Là je sais que nous allons jouer le maintien. Le contexte sera donc complètement différent. Mais j'espère aussi me rapprocher de mon frère Mathieu avec qui je n'ai pas eu l'occasion de jouer souvent jusqu'à maintenant.