Harinordoquy: "Manque de confiance"

Par Rugbyrama
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Imanol Harinordoquy porte un regard lucide sur la première moitié de saison du BO. Mais le troisième ligne international demeure confiant pour la suite. Pour lui, si Biarritz parvient à accrocher sa qualification pour els demi-finales, tout sera possible.

Comment vous sentez-vous physiquement?

Imanol HARINORDOUY: Ça va. J'ai été arrêté pendant 15 jours fin février. Ensuite, j'ai repris la course, tout se passe bien, ça suit son cours.

Cette blessure n'était-elle pas inévitable après avoir enchainé avec la Coupe du monde?

I.H. : Quelque part, c'est peut-être un mal pour un bien, dans la mesure où ce n'est pas trop grave. Je le prends comme ça, en tout cas. Ca fait une coupure dans cette très longue saison, ça fait du bien. Autant dans la tête ça allait, je me sentais bien, frais, autant physiquement je commençais à avoir quelques pets à droite à gauche depuis la Coupe du monde.

Quel bilan dressez-vous de la première moitié de saison du BO? Vous attendiez davantage?

I.H. : C'est clair que nous sommes loin de ce que nous voulions mettre en place en début de saison au niveau du jeu. Il y a eu pas mal de remaniement, on a voulu évoluer un peu trop vite. Finalement, on s'est aperçus qu'il fallait revenir à des choses plus simples, et que l'évolution se ferait toute seule si les bases étaient en place. Résultat, nous avons vécu un début de championnat difficile, surtout jusqu'en décembre.

Collectivement, le groupe progresse-t-il?

I.H. : Ça va un peu mieux. On sent qu'il y a du potentiel dans cette équipe. On l'a encore vu récemment, avec un très bon match contre Paris. Même si nous avons manqué des occasions, l'envie était là. Le comportement était bon. Mais on n'arrive pas à enchainer les performances sur la durée. C'est ce qui nous manque.

Comment expliquez-vous ces difficultés récurrentes dans le jeu?

I.H. : Il y a une accumulation de petites choses qui fait que nous avons du mal à tous trouver nos repères. Il y a eu beaucoup de nouveaux. Maintenant, les étrangers sont bien mieux intégrés. On le voit, ils communiquent beaucoup plus dans le groupe, ils ont le sourire. On espère donc finir la saison beaucoup plus fort avec un groupe plus solide. A chacun d'apporter un peu plus.

Que vous manque-t-il pour marcher aussi fort que Toulouse ou Clermont?

I.H. : On manque de confiance, avant tout. Le fait de se sentir vraiment costauds pour jouer n'importe qui. La maitrise, on l'a depuis quelques matchs, même s'il y a des rencontres où on donne des points trop facilement. Mais on est mieux en défense, en conquête. Il faut être un peu plus concentré dans les moments clés, savoir s'adapter à toutes sorte de style de jeu. Il nous manque encore cette faculté d'adaptation. On a les moyens de la trouver. Je suis confiant.

Le BO est-il vraiment capable de remporter le Brennus cette année?

I.H. : L'important, c'est de ne pas décrocher pour se qualifier pour les demi-finales. Après, sur une phase finale, on le sait, tout est possible. On a déjà vu des équipes dominer toute une saison sans forcément ramener le Bouclier à la fin...

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