Finir en apothéose

Par Rugbyrama
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Jouera, jouera pas ? C'est la question qui a brûlé toutes les lèvres dans la ville rose cette semaine. Jean-Baptiste Elissalde, qui a annoncé son forfait lundi après avoir été touché aux côtes en demi-finales, sera finalement aligné en finale samedi. Le doute, déjà présent, a été renforcé jeudi quand le Stade toulousain s'est envolé à Paris avec un groupe de 27 joueurs... dans lequel l'ouvreur était inclus. Et quand on sait l'importance de JBE dans le système de jeu toulousain et sa précision dans les tirs au but, on a compris pourquoi les supporters étaient suspendus à l'état de santé de leur joueur.

Car les fans des Rouge et Noir attendent ce Bouclier depuis longtemps. Depuis très longtemps. Depuis 2001. Et c'est une éternité sur les bords de Garonne. Sept ans sans Bouclier, cela n'était pas arrivé depuis 1986. Mais il y a pire. S'ils venaient à s'incliner samedi, les Toulousains enchaîneraient leur troisième saison sans titre, ce qui ne s'était jamais produit sous l'ère Novès. Bref, tout Toulouse attend avec impatience ce 17e sacre.

Mais les conditions ne semblent pas des plus favorables pour les Haut-Garonnais. Sur les rotules après avoir mené la saison la plus longue de tous les clubs de Top 14 (37 matchs joués), sans leurs joueurs-clé (Clerc, Poitrenaud, Nyanga et peut-être Elissalde), défaits deux fois cette saison par les Clermontois, bénéficiaires d'un jour de repos de moins que leurs adversaires, les Toulousains ne partent pas favoris.

Pour l'emporter, ils s'appuieront sur leur folle envie de titre après l'amertume laissée par la finale de H Cup perdue contre le Munster le mois dernier (13-16). Sur leur expérience des finales aussi. Toulouse n'est pas le club français le plus titré (16 Boucliers) pour rien.

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