J.P. Elissalde : "Grandir encore"

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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L'Aviron bayonnais est leader du Top 14 après deux journées. Dans la dynamique de la fin de saison dernière, Bayonne a reconduit les bonnes recettes et écarté les mauvaises. Le manager Jean-Pierre Elissalde ne se veut pas pour autant "illuminé" et se méfi

Avez-vous une explication à ce très bon début de saison de l'Aviron bayonnais, alors que l'an passé la lutte avait été terrible jusqu'au bout pour le maintien ?

Jean-Pierre ELISSALDE : Nous nous sommes bien préparés, la gestion de l'avant-saison semble nous avoir réussi. Voilà, nous avons fait et gagné le prologue. Il est arrivé quelque fois que le maillot jaune de la première étape le conserve toute l'année. C'était le cas d'Anquetil, peut-être pas de l'Aviron... Maintenant nous attaquons la moyenne montagne. Si nous parlons par cycle, l'alternance Top 14-Challenge nous permet de jouer sur la gestion de l'effectif. Vers le 25 janvier, nous allons taper dans le dur. C'est un deuxième championnat qui commencera.

Vous parlez de moyenne montagne, alors que vous abordez une rencontre contre le Stade français, champion de France en titre ?

J.-P. E. : C'est de la moyenne montagne... enfin de la haute-montagne avec de grands cols ! Là nous pouvons encore gérer parce que nous n'avons pas d'ambitions dans la petite Coupe d'Europe. Mais, je me répère, à partir du 25 janvier, d'autres paramètres feront que nous aurons un autre championnat.

Quelle ambition avez-vous avant ce match à Paris qui est l'un de vos premiers vrais tests de la saison ?

J.-P. E. : Jouer à Toulouse ou à Paris, ce sont presque les matchs les plus faciles à jouer puisque nous n'avons rien à perdre ! Nous y allons sans pression. Maintenant, notre statut, même si c'est un état, une photo à un instant T, nous oblige d'avoir un objectif. L'Aviron bayonnais donne une image positive de son comportement depuis quelques temps. Donc, Bayonne veut continuer à grandir. Avec tout ce que cela comporte, de l'acné, un mal aux jambes. Il peut donc se passer quelque chose à Paris, nous pouvons aussi en "prendre 40". Toujours est-il, notre objectif est de continuer à grandir.

Il semble loin le temps délicat de la saison dernière...

J.-P. E. : C'est sûr, aujourd'hui tout va bien, nous n'allons pas nous créer des problèmes, mais nous sommes vigilants à l'apparition possible de germe qui pourrait nuire notre forme actuelle. A la fin de la saison dernière, nous avons fait un point... D'ailleurs, je me demande pourquoi cela n'a pas été fait au niveau du XV de France. Bref, nous avons fait le point, gardé ce qui a été positif comme les entraînements délocalisés (aujourd'hui nous sommes au Boucau) et évité de reproduire ce qui nous avait visiblement nui comme le manque de matchs de préparation avant d'attaquer la saison dernière. Nous essayons vraiment de nous prémunir. Il n'y a aucun voyant au rouge, ni à l'orange.

C'est ça la recette de l'Aviron ?

J.-P. E. : En partie oui, mais ne soyons pas des "illuminés" par les résultats, parce que les matchs gagnés, nous aurions pu aussi les perdre. La saison ne fait que commencer ! L'an passé, nous avions profité des sept semaines de coupure du tournoi pour sortir du cocon du club. Nous avions commencé à aller nous entraîner loin, à faire des randonnées au pays Basque. Nous avons essayé de reproduire cette saison cette dynamique qui avait bien fonctionné.

Après Paris, viendra le temps d'un autre derby, Bayonne-Biarritz...

J.-P. E.: D'ailleurs, je veux en profiter pour dire que j'attends de cette rencontre une grande et belle fête. Que Bayonne soit digne, ainsi que tous les supporters, de son statut de meilleur public de France... Bayonne-Biarritz doit être un moment aussi réussi que Bayonne-Dax.

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