Bourgoin au finish

80ème minute, Auch mène encore 16 à 15, un petit point qui suffit amplement au bonheur des 7000 spectateurs du Stade Jacques Fouroux venus assister à la victoire des leurs pour la première rencontre à domicile du FC Auch. Benjamin Boyet, suite à une faute dans les 22 tient au bout de son pied la gagne de Bourgoin. La balle s'élève et passe entre les perches. Sur le renvoi, les Auscitains ratent le renvoi et l'arbitre siffle la fin du match. Bourgoin l'emporte pour la seconde semaine consécutive avec deux petits points d'avance (18-16 contre Auch, 10-8 contre Montauban).

Un écart au score significatif de la difficulté rencontrée par les deux équipes pour asseoir une quelconque forme de jeu. Bourgoin, plus réaliste, mettait dès l'entame Auch sous pression. Avec un jeu au pied nettement plus efficient, le CSBJ avait fait l'écart : un drop puis deux pénalités de Benjamin Boyet, puis un nouveau drop de Mattias Viazzo pour les Berjalliens auquels ne faisait écho qu'une pénalité de Frédéric Couzier. 12 à 3 au bout de 27 minutes. L'affaire semblait entendue.

Réveil auscitain

C'était sans compter sur la vaillance gasconne qui allait donner une fin à suspense. Sur une chandelle, Bastide récupérait le ballon, servait Tidjini, qui acrobatiquement lui redonnait la balle. L'ailier auscitain pouvait concrétiser le courage de son équipe en aplatissant. Albert transformait et Auch revenait à deux unités. L'espoir était de nouveau présent. La mi-temps arrivait sur un score de 12 à 10 pour Bourgoin.

Les Berjalliens faisaient le pressing pour se mettre à l'abri. Beaucoup d'erreurs empêchait les hommes de Pierre Raschi de creuser l'écart. Au contraire, Frédéric Couzier sortait un quart d'heure de folie, au terme duquel il passait la pénalité permettant aux Auscitains de mener pour la première fois (13-12, 60e). Le même passait un drop pour donner 4 points d'avance aux siens. Les spectateurs pouvaient y croire, mais en vain. Bourgoin a encore fait l'essentiel, dans la douleur, se reposant sur la qualité du jeu au pied de son ouvreur et en comptant sur les erreurs adverses. Cela a suffit ce week-end, ce ne sera pas toujours le cas.