Clermont, un peuple retrouvé

Par Rugbyrama
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Au stade Vélodrome de Marseille, Clermont a pu compter sur un soutien sans faille de ses supporters samedi en demi-finale, face à Toulouse. L'attente du peuple auvergnat est considérable.

Un seul ne pouvait pas suffire. Les Clermontois se sont offerts deux tours d'honneurs sur la pelouse du Vélodrome. Héros d'un peuple qui avait fait le déplacement en masse, ils pouvaient savourer leur succès sur le Stade toulousain. La communion était belle, intense. Mêmes les grilles qui entourent la pelouse marseillaise se révèlaient, pour une fois, utiles. Les joueurs pouvaient s'y accrocher pour galvaniser des tribunes qui avaient explosé lors du coup de sifllet final.

Une explosion à la mesure de la tension des supporters jusqu'à cette dernière mêlée que l'arbitre ordonnait après la sirène. Il y avait bien eu quelques "on est en finale" ou encore "mais ils sont où les Toulousains?" mais d'une incroyable timidité pour un supporter bien né, c'est-à-dire forcément chauvin. Privés de phases finales depuis cinq ans, les Auvergnats ont appris à ne pas vendre la peau de l'ours avant de s'être assurés de l'avoir bel et bien enterré.

Les Clermontois étaient bien entendu les derniers à quitter la pelouse mais les premiers à arriver en salle de presse. Pierre Mignoni, fin stratège sur le terrain quelques minutes auparavant, apparaissait maillot encore sur le dos. Loïc Jacquet lui emboîtait le pas avant d'être rejoints par Vern Cotter puis Aurélien Rougerie. Enfin, Mario Ledesma, irréprochable sur le terrain et marqué au front, était aussi efficace devant les journalistes.

Depuis les couloirs du stade, il était déjà possible d'entendre les supporters qui donnaient un air de fête au boulevard Michelet jusqu'au rond-point du Prado. D'autres avaient décidé d'attendre aux grandes grilles du stade pour apercevoir le bus des joueurs. Un convoi fêté comme il se doit lors du départ vers la réception.

L'attente a été longue mais les supporters clermontois ont voulu fêter comme il se doit leur retour au Stade de France. Un stade où ne les a pas conviés le Stade français cette saison, contrairement aux autres équipes qui ont lutté pour les demi-finales. Les supporters auvergnats vont encore se mobiliser pour rattraper cet oubli.

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