Paris se paie le champion

Par Rugbyrama
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Biarritz ne fera pas le triplé. Les Basques se sont inclinés 18-6 en demi-finale du Top 14 vendredi face au Stade français dans une rencontre crispée, où les deux équipes ont commencé à jouer en seconde période. Les Parisiens, moins maladroits, ont fait l

Vendredi soir, Biarrots et Parisiens étaient au bal... des occasions manquées. Trois drops ratés par Hernandez, un par Bosch, cinq coups de pied de dégagement biarrots restés dans l'aire de jeu en à peine une mi-temps... Bref, les acteurs de cette première demi-finale étaient bien crispés. Et ce n'était pas mieux dans le jeu avec, de chaque côté, des occasions gâchées par des en-avants, des passages à vide ou des surnombres mal négociés. Paris s'en est finalement sorti grâce à ses individualités, malgré l'énorme domination des Basques en mêlée.

Il fallait attendre la 26e minute de jeu pour que les premiers points soient inscrits, du côté biarrot avec une pénalité de Yachvili suite à un hors-jeu parisien. A la mi-temps, chaque équipe avait ajouté trois points à son compteur. 6-3, les spectateurs de Chaban-Delmas restaient sur leur faim. A ce moment-là, les supporters parisiens pensaient que ces deux mêlées mal négociées par le Stade français à 15 mètres de l'en-but basque à cinq minutes de la fin de la première mi-temps coûteraient cher.

Deux remplaçants décisifs

Ils ne se doutaient pas que les Biarrots feraient de même au retour des vestiaires... Sous les encouragements du public basque, le BO passait plus de cinq minutes dans les 15 mètres parisien, à 15 contre 14 après le carton d'Hernandez (60e), peu en verve dans cette demi-finale. Mais la défense du Stade français tenait bon, bien aidée par les fautes de main et les mauvais choix biarrots : une pénaltouche et deux mêlées au pied des poteaux ne suffisaient pas à faire plier Paris, alors que Yachvili (2/4 ce soir) manquait une pénalité dans ses cordes. C'était le tournant du match, sûrement. Dans la tempête, Paris n'avait rien cédé.

Les hommes de Fabien Galthié, eux, avaient au contraire profité de leur très bonne entame de seconde période pour prendre les devants. Revenus à égalité à la 42e, ils avaient inscrit le premier essai du match par Samo à la 56e. Brian Liebenberg, entré à la place de Skrela, assénait le coup de grâce sur une interception dans ses 40. Deux remplaçants ont donc fait basculer le match. Mené 18-6 à la 74e, Biarritz avait perdu ses rêves de triplé. Les Parisiens, en revanche, ont tout juste commencé à rêver.

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