Paris dans la douleur

Par Rugbyrama
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Le Stade français a obtenu une petite victoire 18-13 contre des Brivistes très accrocheurs à Jean-Bouin. Après une 1e mi-temps corrézienne, les Parisiens ont inscrit deux essais en 2e mi-temps. L'entrée d'Hernandez à l'ouverture à l'heure de jeu a été dét

Le Stade Français a su effacer sa déception européenne en disposant, mais non sans difficulté, d'une valeureuse équipe de Brive qui a bien mérité d'arracher un point de bonus défensif crucial. Mais que ce fut dur! Malmenés à la pause (3-8), ils n'ont pris l'avantage qu'à l'heure de jeu, pour ne plus le lâcher ensuite. Les Parisiens ont construit leur succès grâce à leur magicien Juan Martin Hernandez. Entré à l'ouverture à la place de Beauxis, l'Argentin a su donner de solides moyens à son équipe, jusque-là timide.

Le CA Brive, dernier au coup d'envoi mais nullement complexé, a, d'entrée, affiché sa volonté de bien faire. Les noir et blanc occupaient au mieux le terrain, profitant des faiblesses adverses devant. A la 11e minute, leur domination se concrétisait grâce à un bel enchaînement des avants après une touche à 20 m. L'ailier Sid, porté par son pack, aplatissait (0-5).

Paris, ragaillardi

Beauxis répondait bien d'une pénalité face aux poteaux (3-5, 14e), mais le Stade Français ne proposait guère que des fautes de main, alors que Brive restait dans le ton, et dans le camp parisien. Deux beaux mouvements des arrières perçaient la défense parisienne mais sans aller au bout. A force de défendre, la faute parisienne arriva. Petitjean passait la pénalité (3-8, 33e). Paris souffrait également en mêlée. Et quand Brive se relâchait, les Parisiens n'en profitaient pas. Deux fois ils choisirent la pénaltouche à 5 m de la ligne, deux fois un en-avant parisien suivit (37e, 40e).

Au retour des vestiaires, Brive était pourtant assommé net par un éclair de Corleto, qui envoyait Burban à l'essai (8-8, 42e). Le CAB vacillait mais restait sur ses pieds. Sur une contre-attaque, c'est même un long coup de pied par dessus qui envoyait le rapide Bolavucu vers l'essai (8-13, 54e). Paris, ragaillardi par son entame de seconde période grâce à un Hernandez qui avait tout changé, répliquait un peu de la même manière: petit coup de pied par dessus de l'Argentin pour un essai de Liebenberg. La transformation permettait aux Parisiens de prendre l'avantage (15-13, 58e).

Côté briviste, c'est l'autre Liebenberg, Vickus, qui pénalisait bêtement les siens en les forçant à jouer à 14 (plaquage à retardement, 65e) et en concédant la pénalité à Fillol pour le 18-13 (66e). Mais le CAB, qui a montré samedi bien autre chose que le jeu d'un dernier du championnat, ne pliait plus.

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