Nadau : "Je vais rebondir"

Par Rugbyrama
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Narbonnais depuis 4 ans, Nicolas Nadau a appris que son contrat ne serait pas renouvelé à la fin de la saison. Un coup dur pour l’arrière qui se doit de rebondir…

Comment allez-vous ? Comment vit-on une situation pareille ?

Nicolas Nadau.- Je vis très mal cette situation. Je ne vais pas bien. Je suis complètement déstabilisé et surpris d'une telle décision. Je suis très affecté surtout après l'investissement personnel mis depuis quatre ans. Je m'attendais à poursuivre l'aventure avec Narbonne. Il faut que je me reconstruise. Il va bien falloir rebondir à un moment donné. Pour l'instant, je suis encore sur le coup.

Après le licenciement de Christian Labit, la mise à pied de Jean-Marie Bisaro, l'annonce du non-renouvellement de votre contrat... Cela fait beaucoup, non ?

N. N.- Il ne faut pas faire un amalgame entre nos différentes situations.. Pour ce qui est de Jean-Marie, il a voulu défendre son ami, mais il veut aussi continuer avec l'équipe. Mon cas est différent. Il y a trois arrières. Et ils n'ont pas voulu vivre la même situation que cette année vis-à-vis des demis de mêlée pour lequel ils ont décidé de se passer de Grégory Mahé. Du coup, ils ont décidé de se passer d'un des trois arrières... en faisant le pari de la jeunesse. Je comprends, mais j'ai du mal à accepter. Ce n'est pas comme si je n'avais pas joué de la saison. J'étais aligné quasi tous les week-ends.

Une situation paradoxale ?

N. N.- Oui, le paradoxe est là. C'est pour cela que j'ai du mal à accepter et à comprendre une telle décision. Il y a tout un cheminement pour comprendre comment ils en sont arrivés à un tel choix pour l'avenir. Maintenant, il faut terminer la saison et moi à me recoller à l'équipe. Mais les entraînements sont très durs tant physiquement que moralement. Tant que je n'aurai pas de situation concrète à l'extérieur, j'aurai du mal à tourner la page, à être moins blessé dans mon orgueil. Je vais rebondir, je vais m'armer, c'est sûr. On m'a dit qu'il fallait s'armer.

Ne pensez-vous pas que cet enchaînement de décision est à même de faire imploser le groupe ?

N. N.- C'est là que l'on verra le caractère de l'équipe. Nous avons décidé de poursuivre l'aventure avec les entraîneurs. Nous ne voulons pas être l'équipe responsable de la descente de Narbonne en deuxième division. Ce serait un assassinat pour le club. Nous ne voulons pas aller au suicide et nous serons donc à 100% derrière eux. A tous aujourd'hui d'aller dans le même sens. Mon cas me touche et a peut-être touché d'autres personnes, mais nous sommes un groupe de 32 joueurs qui travaillons pour un objectif. Mon cas ne doit pas devenir le cas de Narbonne.

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