Martin : "Un bien fou !"

Fabien Galthié (coentraîneur).- "On a fini le travail, je suis apaisé. C'est la victoire des joueurs, ils ont prouvé qu'ils ont du talent et de la vertu. En première mi-temps, nous a mal joué et leur avons donné beaucoup trop de ballons. Nous avons réglé les problèmes petit à petit pour finir sur une demi-heure parfaite. Les joueurs qui sont entrés ont été à la hauteur de l'événement. C'était le même coaching qu'en demi-finale sauf qu'il a été plus rapide parce qu'il fallait faire quelque chose. Nous étions malmenés, n'arrivions pas à nous en sortir alors nous avons modifié notre stratégie en touche et la physionomie de l'équipe."

Rémy Martin (troisième ligne).- "Nous avons bien su redresser la barre. Le coaching a été parfait. Les deux deuxième ligne changés nous ont beaucoup fait avancer, ça nous a fait du bien. Cela fait plaisir de gagner ce Bouclier parce qu'on a vraiment galéré pendant trois ans. En première période, nous avons senti qu'il nous échappait alors qu'on ne lâchait rien en deuxième mi-temps. Nous avons réglé la touche, c'était la clé. A partir de ce moment, nous avons pu produire notre jeu."

Stéphane Glas (centre).- "En première période, c'était dur parce qu'on faisait des fautes. Nous n'arrivions pas à rester assez longtemps dans leur camp car dès qu'ils étaient chez eux, ils maîtrisaient parfaitement. A la mi-temps, on sentait les Montferrandais qui géraient bien et on se demandait quoi faire. La pénalité de 55 m de Juan (Martin Hernandez, NDLR) est très importante, cela nous a un peu libérés. A partir de là, nous avons commencé à jouer. Même quand Clermont est repassé devant à 18-16 à sept minutes de la fin, on sentait qu'on pouvait le faire."

Juan Martin Hernandez (ouvreur).- "Cette victoire conclut le travail de toute une année. Nous l'avons vraiment méritée car nous avons beaucoup travaillé. Après trois ans avec Fabien Galthié, c'est bien d'avoir enfin un titre pour récompenser tout ce travail. Le fait de monter plusieurs chandelles n'était pas défini à l'avance, c'était le choix de l'équipe sur le terrain parce qu'on sentait Clermont costaud en touche, dans les ballons portés et sur les pick and go. La chandelle est alors devenue une solution. En deuxième mi-temps, on est allés chercher ce match avec beaucoup d'envie."