Les regrets de l'Usap

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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En s'imposant 12-11, Paris a assuré sa 39e victoire à domicile d'affilée, et privé Perpignan de trois points très précieux dans la course aux demies. Malgré le bonus défensif acquis, les Catalans sont déçus.

Les Catalans peuvent avoir des regrets. Alors que les quatre points de la victoire leur tendaient les bras, Nicolas Laharrague a raté la pénalité de la gagne à la 73e. Une pénalité dans ses cordes, des 33 m à droite des poteaux, qui fera longtemps parler sur les bords de la Méditerranée... Score final 12-11 : malgré le bonus défensif, qui la maintient en vie, l'Usap a manqué une occasion en or de prendre de l'avance dans la course aux demies après le faux pas biarrot à Montpellier. Il faudra attendre le dernier match pour connaître le tableau des demi-finales.

Les Perpignanais ont en fait payé leur mauvaise première mi-temps. Bien que menés de quatre points seulement à la pause (9-5), ils peinaient beaucoup dans le premier acte. Bougés en conquête (en touche notamment), fébriles en défense (22 plaquages manqués en 40 minutes !) et dominés dans le jeu (86% de possession de balle pour les Parisiens), ils pliaient. Mais ne rompaient pas. Paris, bien que dominateur, ne concrétisait pas et l'Usap, sur une belle prise d'intervalle de Manas et un bon relais de Marty, recollait au score grâce à un essai du jeune arrière Porical à la demi heure de jeu. Les trois pénalités de Skrela ne pesaient pas bien lourd à la pause.

D'autant que le scénario changeait du tout au tout à la reprise. Les Catalans, regaillardis, mettaient la main sur le ballon et campaient du côté parisien. Laharrague, grâce à deux drops audacieux, entretenait l'espoir. Le Stade français souffrait à son tour, mais ne lâchait pas et parvenait toute de même à maintenir sa maigre avance grâce à la botte de Skrela qui ne tremblait pas. Contrairement à son homologue catalan...

Les Parisiens, qui étaient déjà qualifiés avant la rencontre, ne se sont pas rassurés à l'occasion de cette avant-dernière journée. L'Usap, qui avait son destin entre ses mains, l'a lâché.

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