Le BO, vent dans le dos

Un vendredi 13, la pluie, du vent... les éléments s'étaient ligués vendredi soir à Aguilera. Etait-ce pour écarter un peu plus Biarritz de la course aux demi-finales ou plutôt pour enfoncer Agen vers le bas du classement? On ne le saura pas. Ce qui est sûr, c'est que les Basques les ont le mieux apprivoisés pour l'emporter. Une victoire qui fait du bien aux doubles champions de France puisqu'elle les ramène devant l'Usap en attendant les autres rencontres. Une défaite qui fait mal aux Lot-et-Garonnais car ils pourraient, samedi, se retrouver à deux ou trois points à peine de la relégation.

Pour ne pas se faire piéger comme face à Montauban, les Biarrots décident d'enquiller les points dès qu'ils se présentent dès le début de la rencontre. Plus que le bonus, c'est avant tout la victoire que Lagisquet et ses hommes visent. Les erreurs agenaises offrent plusieurs possibilités à Yachvili qui les passe sans problème avec le vent dans le dos (6e, 12e, 16e). Le buteur réussit même une pénalité d'environ 55 mètres tandis que plusieurs frictions dont une, assez cocasse, entre les frères Lièvremont, émaillent cette première période.

August simule

Alors que l'on se dirige vers la mi-temps avec des points marqués au pied uniquement, Biarritz enfonce le clou juste avant grâce à un essai de Bidabé. Bien servi suite à une chandelle réceptionnée par Damien Traille, l'ailier file marquer son huitième essai de la saison (14-0, 39e). Yachvili manque la transformation en coin et Agen regagne les vestiaires avec un zéro pointé, Stoltz ayant manqué dix minutes plus tôt la seule opportunité lot-et-garonnaise de marquer.

En seconde période, les Agenais reviennent avec un peu plus d'envie mais commettent toujours de nombreuses fautes de main. Malgré le vent, cette fois dans le dos, la pluie, qui a redoublé d'effort, n'aide pas. C'est le capitaine biarrot, Benoît August, en simulant une agression qui va leur permettre de revenir dans le coup. Sur la penaltouche, Fonua parvient à rester debout et à aplatir (17-7, 55e). Entre-temps, Yachvili avait, malgré les éléments, passé une nouvelle pénalité. Finalement, la pluie et le vent avaient peut-être un peu choisi leur camp...