Le BO au boulot

Par Rugbyrama
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Ambiance studieuse mais plutôt décontractée à Aguilera en ce début de semaine. Les Biarrots, secoués après leur élimination en H Cup et le match nul contre Montauban (9-9), semblent avoir retrouvé une certaine sérénité. De façade tout du moins.

En plus du soleil, les Biarrots ont retrouvé le sourire. Et Aguilera son calme. Les supporters, qui ont sifflé leurs joueurs samedi, sont bien là en ce début de semaine. Même si certains ont annoncé dans la presse qu"ils déploieraient des banderoles contre les mauvais résultats du club, ils sont quelques dizaines chaque après-midi à profiter du ciel bleu et de la chaleur printanière pour assister aux entraînements... Bref, cette semaine de vacances de Pâques ressemble à toutes les autres à Biarritz.

A quelques différences près. Sur le terrain tout d'abord. On revient aux bases. Le staff l'avait annoncé samedi soir. Parce que même si les joueurs ont le sourire, ils savent qu'ils sont passés à côté contre Montauban. Contre Northampton aussi. Ils n'ont pas marqué un seul essai sur ces deux matchs. "J'ai vraiment le sentiment qu'on n'y arrive pas", avait déclaré Patrice Lagisquet samedi. Alors on repart de zéro.

Une réunion a eu lieu lundi matin, avec les entraîneurs, Serge Blanco, le manager George Darrieumerlou et les joueurs. De nouvelles choses ont été dites. Et Biarritz a décidé de repartir du bon pied. Lundi, pas de vidéo mais de la technique et cet exercice de jeu au pied sur lequel les arrières sont restés trois bons quarts d'heure. Mardi, longue séance d'opposition au programme. L'ambiance est bonne. Mais très sérieuse, avec beaucoup d'engagement. Des tribunes, David Couzinet, regarde ses coéquipiers s'entraîner.

Presque une semaine comme les autres, on vous le disait. Mais l'autre différence du moment prête à réfléchir : une certaine partie de la presse est priée de quitter le bord du terrain et de rejoindre les supporters derrière les barrières. Révélateur sûrement. Car derrière les sourires, se cache encore l'inquiétude d'une non-qualification pour les demies. Ou la possible démission de Marcel Martin. Sur France Bleu Pays Basque lundi, le président biarrot a déclaré "ne pas vouloir être à la tête d'une équipe de Pink Floyds". Les Biarrots n'ont pas intérêt de se tromper de partition vendredi contre Agen.

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