Labit à Northampton

Finalement, comme le révèle jeudi L'Indépendant, c'est à Northampton que le troisième ligne centre va se relancer. "C'est une formation qui me contactait régulièrement ces dernières saisons. Cela a certainement pesé dans mon choix, tout comme le fait qu'ils sont toujours en lice en Coupe d'Europe !" D'ailleurs, Guy Novès, le manager toulousain, lui aurait même dit qu'il avait de la chance.

"En fait, tout se passe comme s'il y avait vraiment un Dieu et que tout était prévu pour que cela se passe ainsi." Rebondir en Angleterre ainsi à six mois de la fin de la saison ne fait pas peur à Labit, pas le moins du monde. "La logistique est en train de se régler petit à petit, nous allons partir en famille à Northampton pour six mois dans un premier temps."

En effet, dans les négociations en cours, Christian Labit pourrait bien rester à Northampton l'année prochaine. "Oui, c'est une possibilité. Mais je ne suis pas fou. J'ai 36 ans, je joue au rugby depuis l'âge de six ans. Alors, si jamais je sens que je ne peux pas apporter à l'équipe, alors pourquoi pas tenter de passer entraîneur dès l'an prochain ?" Pourquoi pas en effet&hellip à Toulouse, comme cela a été évoqué au moment de son départ il y a deux ans de Haute-Garonne ? "Pas dans l'immédiat, non ! Pas sans expérience."

Un club français s'est-il porté candidat ? "Pour tout vous dire. Oui, Béziers m'a contacté. C'est la deuxième fois que je décline une de leurs offres, mais j'avoue que l'idée de travailler avec Olivier Saisset et de participer à l'aventure de la remontée m'a beaucoup tenté. Comme je le disais au départ, c'est le fait que Northampton joue la Coupe d'Europe qui m'a décidé. Mais comme on le dit aussi : jamais deux sans trois !"

"Après le coup de massue" suite à son limogeage, Christian Labit, 36 ans, est comme un jeune premier devant la nouvelle aventure qui se profile. Ce sont les Anglais et son nouveau ex-partenaire, David Gérard, qui s'en félicitent.