Szarzewski: "Extraordinaire"

Par Rugbyrama
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Dimitri Szarzewski a dû se faire opérer de l'épaule gauche au mois de février, mettant ainsi un terme à sa saison. C'était sans compter sur le probable forfait de Mathieu Blin pour la finale. Le talonneur international pourrait faire un inattendu retour a

Dans quel état d'esprit êtes-vous alors que vous pourriez faire votre retour pour la finale ?

Dimitri Szarzewski.- C'est assez inattendu mais je ne sais pas encore si je vais jouer. Il faut attendre les résultats des examens de Mathieu Blin. Même si j'ai envie de jouer, j'espère que Mathieu sera opérationnel car il mérite de participer à cette finale après la saison qu'il a faite. Après de long mois d'attente, je ne pensais plus jouer d'ici la fin de la saison car Mathieu Blin et Benjamin Kayser étaient bien en place. Les circonstances font que je serai peut-être sur la feuille de match.

Et physiquement, êtes-vous prêt ?

D. S.- J'ai repris la course depuis plus d'un mois et demi. Bien sûr, je manque de rythme dans le jeu mais si jamais j'ai la chance de faire mon retour pour cette finale ce serait quelque chose d'extraordinaire.

Vous étiez présent pour la demi-finale. Vous étiez ému à la fin de la rencontre. Comment avez-vous vécu ce moment ?

D. S.- Pour un sportif de haut niveau, ce n'est jamais évident de rester sur la touche à cause d'une blessure. On aimerait aider nos coéquipiers qui sont sur le terrain mais c'est quelque chose qui arrive dans la carrière d'un sportif. J'étais venu à Paris pour jouer des phases finales et ça m'embête d'être mis à l'écart dans ces moments-là. C'est pour cela que je veux revenir pour gagner et pas seulement pour jouer cette finale.

Cette finale serait une véritable bouffée d'oxygène ...

D. S.- C'est vrai que je viens de vivre une saison difficile car j'ai été pas mal blessé. Cele me ferait du bien de jouer en vue des échéances importantes. Et puis soulever le bouclier de Brennus est un rêve de gamin. Si je ne suis pas sur la feuille de match, je pourrais quand même le toucher, mais ça ne serait pas les mêmes sensations.

Vous parlez des échéances importantes. Est-ce un signe de rejouer quelques jours avant l'annonce du groupe pour la coupe du monde ?

D. S.- J'espère seulement qu'après trois mois difficiles, juin sera de bon augure pour le Stade français et pour moi.

Votre retour n'était pas prévu, est-ce que prenez un risque à jouer cette finale ?

D. S.- Si je joue c'est que je suis opérationnel. Je ne prends pas de risque au niveau de mon épaule même si je ne suis pas encore à 100% de mes moyens.

Vous avez longtemps retardé votre opération de l'épaule. Avez-vous appris quelque chose de cette période ?

D. S.- Finalement c'est une bonne expérience. J'avais vraiment besoin de m'arrêter pour me faire opérer. Ce choix n'était pas facile à cause des échéances importantes et je me disais que la douleur allait passer. Ce ne fut pas le cas et l'opération était devenue une évidence car je ne pouvais plus faire autrement.

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