Les Bleus en reconquête

Par Rugbyrama
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La conquête a été le point noir de la victoire tricolore à Twickenham samedi. Que ce soit en mêlée ou en touche, les Français ont souffert. Cette fois, la défense a permis de limiter les dégâts mais il faudra régler ça avant le Mondial, les joueurs le sav

Ça n'a échappé à personne : la conquête française n'a pas été très... conquérante à Twickenham samedi. Près d'une mi-temps, la mêlée tricolore a été littéralement châtiée par sa puissante homologue anglaise, tandis que la touche n'a jamais été vraiment impeccable. Durant le seul premier acte, les Bleus ont ainsi perdu trois ballons sur leurs lancers et un ballon en mêlée. Bien trop de munitions rendues, comme le constatait Bernard Laporte à la sortie du match : "Au total, nous avons perdu presque dix ballons, il a fallu défendre dessus et les joueurs y ont laissé du jus." Mais la défense française a tenu bon, c'est ce qui l'a sauvé du dérapage anglais. Et lui a même permis de gagner. Le capitaine Raphaël Ibanez se plaisait à le souligner : "Même en étant moyens dans ces secteurs, nous avons gagné à Twickenham. Je remercie les joueurs parce que ça faisait longtemps que je courais après cette victoire."

N'empêche, le lanceur tricolore le sait, "'Il faudra des performances bien meilleures si on veut aller au bout". Alors pour ça, "Il faut s'y remettre, c'est une question de cohésion et de travail collectif." Mais tout de même, comment expliquer de tels problèmes de démarrage, qui devront impérativement être gommés d'ici le début du Mondial dans trois semaines ? "En touche, nous avons un peu manqué de réactivité, avance le joueur des Wasps. Nous étions un peu lents dans nos actions, dans nos mouvements, nous ne sommes pas arrivés à nous démarquer réellement du contre adverse, donc il a fallu se réadapter. Mais en seconde mi-temps, c'était un peu mieux."

Premier match ensemble

Le problème de la mêlée française, lui, a été réglé plus vite. "Il y a une mêlée où nous avons été particulièrement mis en difficulté. En face, c'était vraiment solide, il y avait une grosse densité physique...", avoue Jean-Baptiste Poux qui, pour sa première titularisation depuis 2003, a souffert face à Sheridan. Mais selon lui, tout ça n'est qu'une question de temps. Avec Marconnet toujours convalescent et De Villiers forfait de dernière minute, les choses n'ont pas été simples pour les Français. "Même si nous avions bien travaillé, c'est notre premier match ensemble... On savait qu'on aurait quelques difficultés sur ce premier match. Finalement, nous avons réussi à trouver le truc, à pouvoir rectifier le tir et dans l'ensemble ça s'est bien passé."

"Il a fallu une mise au point à la mi-temps, ce qui est bien en soi puisque ça prouve que nous sommes capables de rectifier les choses qui ne marchent pas", reprend Raphaël Ibanez. Imparfaits, certes, les Bleus, mais résolument partis en reconquête...

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