Boyet : "La pyramide à l’envers"

Par Rugbyrama
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L'ouvreur berjallien Benjamin Boyet fêtera sa deuxième sélection avec le XV de France ce samedi, à Auckland, face aux Néo-Zélandais. Il veut montrer que l'on pourra compter sur lui.

Le travail effectué depuis votre arrivée commence-t-il à se ressentir ?

Benjamin Boyet.- Nous avons fait quatre entraînements lors desquels nous avons insisté sur les repères offensifs et déjà nous avons plus de sensations surtout par rapport au tout début. Nous commençons à nous connaître dans les trajectoires de courses. Mais est-ce que ce sera suffisant pour samedi ? Je ne sais pas. Il faudra en tout cas exploiter le mieux possible les ballons d'attaque que nous aurons. Il est primordial de ne pas perdre le ballon.

La délégation berjallienne est en force dans le groupe France...

B. B.- Oui, surtout si l'on ajoute les anciens comme Papé ou encore Chabal. Ça aide au niveau de la cohésion. C'est aussi quelque part une motivation supplémentaire que de jouer ses coéquipiers actuels ou passés.

La presse néo-zélandaise parle de "touristes " àvotre égard. Que cela vous inspire-t-il ?

B. B.- C'est normal qu'elle pense ça. A l'automne dernier, les Blacks ont passé cinquante points à notre meilleure équipe. Alors... Mais l'important, c'est l'envie, l'agressivité que nous mettrons dans le combat.

Comment abordez-vous cette tournée sur un plan personnel. Pensez-vous à la Coupe du monde ?

B. B.- Il ne faut pas s'arrêter au Mondial. Il y aura un après-Coupe du monde et j'aimerai pouvoir postuler encore quelques années au maillot bleu. D'un autre côté, et je ne souhaite vraiment de mal à personne, beaucoup de choses peuvent se passer d'ici septembre et je veux montrer aujourd'hui que l'on pourra compter sur moi si le besoin s'en fait ressentir.

Craignez-vous la débâcle ?

B. B.- La seule chose qui peut nous arriver, c'est du gagnant. C'est vraiment " top" de rencontrer les Blacks. Derrière, tous les autres test-mtchs seront forcément moins intenses... Nous prenons la pyramide à l'envers en quelque sorte. Là, nous entrons plain pied dans le vif du sujet !

Avez-vous observé votre futur vis-à-vis Daniel Carter ?

B. B.- Non, enfin oui. C'est un joueur qui évolue dans une équipe qui avance. Ainsi c'est plus simple. J'espère que samedi il n'aura pas trop l'occasion de jouer en avançant.

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