Ibanez: "Plus accompli"

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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Le clan français ne masquait pas sa satisfaction samedi soir après le deuxième succès en une semaine obtenu face à l'Angleterre. Pour le capitaine tricolore, Raphaël Ibanez, cette seconde victoire de rang face aux champions du monde est même plus aboutie

Bernard Laporte (Entraineur du XV de France).- " On a retrouvé une mêlée conquérante, qui a mis les Anglais sous pression. C'est un point positif. Il fallait à tout prix gagner ce match, car pour le lancement de la Coupe du monde, il ne fallait pas perdre en France. On avait fait de ce match notre objectif. Je suis satisfait de la prestation. On va deux fois derrière la ligne (en comptant l'essai refusé à Nyanga, 48e), et on doit y aller une troisième fois" (avec l'occasion d'Harinordoquy)."

Raphaël Ibanez (Capitaine du XV de France).- "Cela permet de se positionner par rapport aux autres et surtout de voir comment, nous, on se prépare. Par rapport au premier match, on avait pas mal de choses à régler. Ce second match est peut-être plus accompli. Pas à pas, l'équipe se construit et gagne en confiance. Nous avons répondu au gros défi physique imposé par les Anglais. Physiquement, je me suis senti mieux que la semaine dernière et d'autres joueurs m'ont dit la même chose dans le vestiaire. Nous montons en puissance, c'est encourageant. L'avenir dira si on a une grande marge de progression. On aurait pu concrétiser plus d'occasions mais la défense est toujours là. Il faut que cela devienne notre marque de fabrique. Il y a encore des choses à travailler. La continuité dans le jeu fait défaut mais battre l'Angleterre deux fois cela fait du bien."

Olivier Milloud (Pilier du XV de France).- Je pense que nous avons bien relevé le défi en mêlée et que nous avons répondu présent. La semaine dernière, nous n'avons pas tant subi que ça. On dramatise vraiment le truc je pense. Physiquement, nous étions un peu mieux dans le rythme même si j'ai eu un peu de mal à tenir 80 minutes. C'était un cran au-dessus au niveau des impacts. Concernant le public, on sent vraiment que ça a démarré. Il y avait vraiment beaucoup de monde, je n'ose pas imaginer ce que ça va être le 7 septembre. Je n'avais jamais vu ça.

Imanol Harinordoquy (Troisième ligne du CV de France).- Ce qui peut nous satisfaire aujourd'hui, c'est la mêlée. Elle a été conquérante. C'est le gros point positif par rapport à la semaine dernière. Pour la touche, il y a encore du travail, des automatismes à trouver. Dans le jeu, il y a eu un peu plus de fautes de main parce que nous avons plus tenu le ballon mais il y a eu une bonne dynamique. En tenant le ballon et en faisant des choses assez simples, nous nous sommes créés des occasions alors ça laisse de l'espoir pour la suite. Sur les duels, nous n'avons pas beaucoup reculé. Sur mon deux contre un, je me suis fait taper sur les doigts&hellip On en rigole dans le vestiaires, mais bon, il ne faudra pas refaire ce genre de choses pendant la compétition. J'en fais toujours une en début de saison, on va dire que c'est celle-là (rires).

Jean-Baptiste Elissalde (Demi de mêlée du XV de France).- "On veut toujours que le jeu soit fluide, que les ballons sortent vite, ce soir on reste un peu sur notre faim. Il nous manque un ou deux essais et nous aurions pu inscrire trente points. Marquer 30 points aux Anglais, ça n'arrive pas souvent. Ma performance individuelle est délicate car le jeu était haché et les rucks disputés. C'était difficile de sortir les ballons et je me suis souvent employé pour les sauver plutôt que de les éjecter. Je regrette d'avoir loupé deux coups de pied car c'est mon rôle."

Brian Ashton (Entraineur du XV d'Angleterre).- "La semaine dernière, dans le vestiaire, nous étions en colère car nous avions le sentiment d'avoir perdu un match que nous devions gagner. En revanche, ce soir, il y a un sentiment de déception car les avants n'ont pas été à la hauteur. Nous n'avons pas été bons sur les bases à l'exception des quinze premières minutes où nous aurions pu marquer. Mais si on n'est pas bons sur les bases contre la France, il est impossible de gagner la rencontre."

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