Ouedraogo : "Croquer le présent"

Par Rugbyrama
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Meilleur plaqueur du dernier match face aux Wallabies, le troisième ligne tricolore Fulgence Ouedraogo revient sur son rôle en équipe de France et livre son point de vue sur ses adversaires.

A 22 ans et 7 sélections, vous faites déjà figure de cadre dans cette jeune équipe amenée à affronter l'Australie samedi à Brisbane...

Fulgence OUEDRAOGO : N'exagérons rien... Si je peux aider ceux qui fêtent leur première cape de la même façon que j'ai été aidé lorsque j'ai fêté la mienne, ce sera bien... Même si je commence à sentir le poids et la fatigue accumulées durant la saison, je vais tout donner pour la terminer en beauté. 80 minutes à l'échelle d'une vie, ce n'est pas grand chose !

Avec 14 plaquages, vous êtes le meilleur défenseur du dernier affrontement de Sydney. Où puisez-vous tant d'énergie ?

F.O. : (sourire) Je ne sais pas, je fais juste mon job... Nous étions dominés et n'avons pas beaucoup porté le ballon. Dans ce contexte, il est normal qu'un troisième ligne s'illustre plus qu'un trois-quarts centre. Mais il n'y a rien d'extraordinaire à cette statistique : on ne met pas en avant un numéro neuf qui fait 30 passes dans le match...

Qu'avez-vous pensé des Wallabies ?

F.O. : Ils sont vraiment très solides à l'impact. Chaque plaquage est une lutte intense. C'est probablement plus rude qu'en championnat.

Quelle est votre technique de plaquage ?

F.O. : En équipe de France, on nous demande d'effectuer le plaquages à deux. Le premier joueur est chargé de faire tomber le porteur, le second d'aller au ballon le plus rapidement possible.

Vous êtes donc plutôt chargé de faire tomber le porteur de balle...

F.O. : Deux fois sur trois, oui.

Avec un tel abattage, il serait curieux que Marc Lièvremont ne vous rappelle pas lors des prochaines tournées de novembre, où vous affronterez une nouvelle fois les Wallabies. Qu'en pensez-vous ?

F.O. : L'équipe de France n'appartient à personne. Je sais mieux que quiconque qu'il faut se battre comme un damné pour accrocher une sélection. Je suis jeune, je ne vis ni dans le passé, ni dans le futur. Laissez moi simplement croquer le présent et ce match de juin 2008...

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