Procès "Laporte-Altrad" - 7ème jour (2/3) : la plaidoirie de la FFR

  • Bernard Laporte, le président de la FFR, le 7 septembre 2017, à Paris.
    Bernard Laporte, le président de la FFR, le 7 septembre 2017, à Paris.
Publié le Mis à jour
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Au tribunal correctionnel de Paris, la journée de lundi s’est terminée par la plaidoierie de la FFR, partie civile dans le procès "Laporte-Altrad".

Il peut évidemment sembler paradoxal que la FFR, dont Bernard Laporte est le patron, se soit postée sur le banc des victimes à l’occasion du procès qui nous occupe depuis maintenant quinze jours. Dans leur plaidoierie, les avocats de l’institution, Aloïs Blin et Jean-Rémi Cognard, se sont ainsi justifiés : "Laurent Gabbanini, le directeur général de l’institution, disait récemment à la barre que "ce procès est un soulagement". Il a raison. Nous sommes partie civile parce que nous sommes au service de ces salariés qui ont souffert de la suspiscion, des enquêtes, des perquisitions."

Tout ça a entamé leur fierté : ""Suis-je au bon endroit ? Fais-je le bon job ?", ont-ils pu se dire ces derniers mois. [...] Notre position peut interpeller. Notre mention à la "présomption" d’innocence, aussi. Nous considérons simplement que si le tribunal condamne nos élus fédéraux, il y aura une atteinte à la discipline. Mais nous refusons d’anticiper une quelconque décision. J’entends, enfin, que la fédération aurait subi un préjudice. Moi, j’ai une difficulté à le chiffrer, ce préjudice. On a retourné les choses dans tous les sens : on n’a jamais retrouvé trace des 83 400 euros dont parle l’accusation au sujet d’une prime versée à Claude Atcher. Dès lors comment estimer le préjudice de la FFR si les chiffres ne correspondent à aucune réalité ?" Demain, ce sera au tour de l’association Anticor (qui lutte contre la corruption en France), de la Ligue Nationale de Rugby et de l’Urssaf du Limousin de livrer leur plaidoierie et exposer leurs réclamations, le cas échéant. Le réquisitoire du procuteur, lui, devrait suivre.

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