Lyon sous tension

Par Rugbyrama
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Une lourde défaite au Racing, un match nul face à Colomiers, les conclusions d'un audit, Lyon est sous pression en ce début d'année 2009.

"Ce serait dommage de se tirer une balle dans le pied" , glisse l'entraîneur Raphaël Saint-André qui refuse pourtant de polémiquer d'avantage. "J'en ai déjà assez dit", se justifie-t-il. Effectivement, le match nul concédé à domicile face à Colomiers (9-9), lors de la dernière journée, a donné lieu à un recadrage de l'entraîneur du Lou. Voyant son équipe en perte de vitesse depuis la lourde défaite du 18 janvier sur la pelouse du Racing-Metro (30-6), Saint-André a su rappeler que l'agitation en coulisses ne favorisait pas l'épanouissment du secteur sportif. "Nous avons été perturbés par des éléments externes" , confiait-il dans les colonnes du Progrès en évoquant l'audit réalisé par Jean-Pierre Elissalde sur une commande du président Yvan Patet. Les conclusions qui sont arrivées sur le bureau présidentiel auraient mis en exergue un manque de cohésion entre les différents staffs et un management particulier du groupe professionnel.

Face à ce constat, le patron du club lyonnais a donc annoncé qu'il était toujours en phase de réflexion concernant l'avenir du staff technique en place. Des doutes auxquels Raphaël Saint-André a réagi : "On se sont menacés. Et c'est difficilement compréhensible car le 15 décembre dernier, en présence des joueurs, Yvan Patet avait clairement annoncé que Laurent Lazerges et moi étions reconduits. Aujourd'hui, nous sommes dans l'attente." Une attente qui ne fait pas forcèment les affaires d'un club actuellement septième du Pro D2 et qui doit se déplacer ce week-end à Tarbes. "C'est pesant car nous ne pouvons ni avancer dans le recrutement ni dans les reconductions de contrat." Lyon est donc aujourd'hui au point mort même si l'entraîneur nous a confiés qu'il comptait regarder devant : "Il faut se battre. La saison est loin d'être finie et nous avons encore l'espoir de nous qualifier." Et espérer que les remous du mois de janvier ne pèse pas trop lourd lors du décompte final.

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