Fragile Narbonne

Par Rugbyrama
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Après un net regain de forme avec l'arrivée d'Henri Ferrero, Narbonne est retombé dans ses travers en sombrant à domicile à deux reprises. Le trouble qui subsiste au niveau de la direction semble rejaillir sur la situation sportive.

Narbonne n'avance plus. Les anciens pensionnaires de Top 14 ont essuyé le week-end dernier leur troisième défaite consécutive. Plus grave encore, les Narbonnais viennent de s'incliner deux fois à domicile face à Mont-de-Marsan et Lyon. Pourtant l'arrivée d'Henri Ferrero à la tête de l'équipe avait permis aux Audois de retrouver quelques couleurs avec deux victoires dont une à Grenoble. Ce n'était finalement qu'un sursaut dans la dépression que traverse le RCNM. "La fin de saison va être très dure et compliquée" , concédait le nouveau manager sportif après la défaite face à Lyon, "Les joueurs ont des difficultés à s'exprimer sous la pression mais il va falloir relever la tête. On va essayer de les aider au maximum."

Même si le maintien est quasiment assuré, les Narbonnais doivent retrouver une certaine sérénité pour éviter une fin de saison calamiteuse. Une sérénité sur le terrain car les joueurs se montrent fébriles, maladroits et désorientés, mais aussi au niveau de la direction. Le RCNM est toujours à la recherche d'un président depuis l'annonce du départ de Gilbert Ysern. Sans grand patron, il est difficile d'évoquer l'avenir et des interrogations naissent au sein du groupe actuel qui est reconnu fragile par Henri Ferrero. La question du futur président traînant en longueur, c'est Jacques Bascou, le député-maire de Narbonne qui est invité à jouer un rôle dans cette affaire de succession. Il a déjà rencontré Joël Carrère, chef d'entreprise carcassonnais qui est déjà partenaire, sponsor et membre du conseil d'administration de la SASP du RCNM. Samedi, le maire a rendez-vous samedi avec Alain De Pouzilhac qui souhaite revenir à son ancien poste. Une décision pourrait alors intervenir rapidement.

Si Joël Carrère s'est publiquement exprimé sur son projet, évoquant même un budget de 5,8 millions d'euros pour la saison prochaine, Alain De Pouzilhac n'a pas voulu dévoiler ses plans mais il bénéficie des faveurs du conseil d'administration. La lumière n'est donc pas encore faite et tout cela rejaillit sur une équipe qui est aujourd'hui douzième du Pro D2.

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