C'est quoi le cadrage-débordement?

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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Chaque jeudi, retrouvez sur notre site un lexique pour mieux comprendre le rugby à travers trois points: la règle, l'objet et le geste. Vous pouvez également retrouver cette rubrique "Parlez-vous rugby?" chaque lundi dans Midi Olympique. Petite séance de

LA REGLE: le nombre de joueurs

- L'équipe se compose de 15 joueurs en début de match et de 7 remplaçants ou substituts. Dans les rencontres internationales, le nombre de remplaçants ou de substituts est fixé à 7. Dans les compétitions nationales, chaque fédération est compétente pour fixer le nombre de remplaçants ou de substituts. En France, du Top 14 à la Quatrième Série , il est également fixé à 7. Sur une feuille de match, ce sont donc 22 joueurs qui doivent apparaître.

- Le nombre maximum de remplacements tactiques pour une équipe est fixé à 2 joueurs de première ligne et jusqu'à 5 autres joueurs.

- Une équipe de 22 joueurs doit avoir au moins 5 joueurs aptes à jouer en première ligne, de façon à ce que lors du premier remplacement du talonneur et lors du premier remplacement d'un pilier, les mêlées puissent continuer à se disputer en toute sécurité.

- Il existe trois types de remplacements. Définitifs : si un joueur est blessé. Temporaire : saignement et/ou blessure ouverte (max. 15 min). Tactique.

- Si un joueur est remplacé tactiquement, il ne peut plus revenir en jeu sauf pour remplacer un joueur blessé ou pour remplacer un joueur de première ligne blessé ou exclu temporairement ou définitivement.

- Si il n'y a plus de joueurs de première ligne disponibles, le match se poursuivra avec des mêlées simulées. Il appartient à l'équipe de déterminer l'aptitude ou la disponibilité des joueurs de première ligne.

L'OBJET: les poteaux

- La distance entre les poteaux de but est 5,6 mètres.

- La barre transversale entre les deux poteaux est située à 3 mètres du sol.

- La hauteur minimum des poteaux de but est de 3,4 mètres.

LE GESTE: le cadrage-débordement

Geste technique ample, auguste, le cadrage-débordement est peut-être le meilleur trait d'union entre le rugby actuel et celui de grand-papa, lesquels n'ont souvent plus grand chose à voir... De quoi s'agit-il ? En quelques mots, de l'un des moyens donnés à un ailier de passer son vis-à-vis en un contre un, à l'image de ce qu'a réalisé Cédric Heymans contre Castres le week-end dernier.

En quoi consiste le cadrage-débordement? Techniquement, l'ailier doit d'abord, tout en accélérant, légèrement obliquer sa course vers l'intérieur du terrain. C'est la première phase, celle dite du "cadrage", durant laquelle le porteur de balle doit fixer son adversaire, c'est à dire le figer sur ses appuis en le persuadant d'un plaquage imminent.

Survient ensuite la seconde phase, celle du "débordement". Au tout dernier moment, l'attaquant doit jaillir sur ses appuis pour se déporter vers l'extérieur, et échapper à son adversaire. Que reste-t-il alors ? A courir, simplement, pour prendre le défenseur de vitesse. Autrement plus facile à dire qu'à faire, lorsqu'on connaît la difficulté à reprendre ses appuis qu'engendre pareil exercice...

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