L'édito de Jacques Verdier

Par Rugbyrama
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Le Directeur des Rédactions de Midi Olympique, Jacques Verdier, revient sur l'énorme déception engendrée par la défaite des Bleus vendredi contre l'Argentine.

On a beau se pincer, se refuser d'y croire, rien n'y fait ! La France a perdu contre l'Argentine et la Coupe du Monde du même coup vacille sur ses bases. Oh, bien sûr, rien n'est perdu fors l'honneur ! Honneur d'un jour, petit dégât. Pierre Rabadan, dans son blog voisin, fait assaut d"optimisme et nous adjure de toutes ses forces d'y croire encore.

Alentour, pourtant, souffle un vent de déception que rien - n'était sans doute un formidable match contre l'Irlande dans un peu plus d'une semaine - ne semble pouvoir faire tomber. Si j'en juge par le forum de rugbyrama.fr, les lettres qui parviennent à la rédaction de Midi Olympique, c'est un même sentiment de colère qui sourd de tous les écrits.

Joueurs et entraîneurs en prennent pour leur grade : trop de pubs, trop de narcissisme, trop d'ambitions personnelles pour un investissement collectif misérable. Nos internautes et nos lecteurs stigmatisent le manque de rébellion de cette équipe, son absence d'enthousiasme, son peu d'appétence.

Les propos sont durs sans doute, mais reflètent assez bien le degré de dépit engendré par cette défaite. Quelle défaite, il est vrai ! Il est permis de perdre. Mais pas comme ça ! Pas en étant à ce point aveugle et sourd ! Et pour tout dire incapable de changer son fusil d'épaule, de donner une autre stratégie au jeu. Six oppositions entre la France et l'Argentine et cinq victoires pour les Pumas. Vous voulez un dessin ?

Le plus triste alors c'est peut-être de constater que les Bleus si décevants sur le terrain, n'eurent d'autres défenses à apporter que le mépris de l'adversaire. "J'en ai marre, dira Fabien Pelous au lendemain du match, de perdre devant un adversaire qui ne fait rien..." Tous les médias se sont emparés de cette phrase et en firent, à bon droit, des gorges chaudes.

L'adversaire ne fait rien, en effet, sinon gagner ! Cinq fois sur six ! Et quand l'arrogance s'ajoute à la déception, le ciel se couvre de lourds nuages noirs...

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