Flutey: "Le challenge m'a séduit"

Par Rugbyrama
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Le futur briviste Riki Flutey, titularisé au centre par Ian McGeechan pour le dernier test des Lions britanniques et irlandais face aux Springboks, évoque le chemin parcouru, son avenir et même l'affaire Bastareaud.

Vous serez titulaire pour cet ultime test match contre les Springboks à Johannesbourg. Que ressentez-vous ?

Riki Flutey.- C'est une fierté immense. Quand je me retourne et que je constate le chemin parcouru, je me dis que ce qui m'arrive aujourd'hui est fantastique. J'ai franchi toutes les étapes du rugby professionnel petit à petit : j'ai d'abord quitté Wellington, où je ne jouais pas, pour les London Irish, j'ai ensuite joué pour les Wasps, l'équipe d'Angleterre et maintenant les Lions... Je n'aurai pu rêver plus grand bonheur.

Vous jouerez à Brive la saison prochaine. Pourquoi ?

R. F.- Le challenge que me proposait Laurent Seigne et Simon Gilham m'a séduit. Ils m'ont d'ailleurs envoyé un petit message hier matin pour me souhaiter bonne chance...en faisant attention à ne pas me blesser ! (rires)

Quand arriverez-vous en Corrèze ?

R. F.- Dans un peu plus d'un mois je pense... Je vais prendre quatre semaines de vacances après la tournée des Lions pour aller voir ma famille à Wellington. Puis je rentrerai à Londres pour m'occuper de mon déménagement.

Avez-vous déjà été en France ?

R. F.- Oui, à Paris pour signer mon contrat ! Mais j'ai côtoyé deux très grands joueurs français dans ma carrière, Raphaël Ibanez aux Wasps et Olivier Magne aux London irish. Ils m'ont beaucoup appris.

Savez-vous que vous croiserez le futur clermontois Jaque Fourie sur votre chemin à Johannesbour samedi prochain ?

R. F.- Vous me l'apprenez, je n'ai pas encore regardé l'équipe des Springboks. Jaque est un grand joueur, très physique, agressif et technique. Je devrai donc être prêt.

En tant que citoyen de Wellington, que pensez-vous de l'affaire Bastareaud ?

R. F.- J'ai suivi cela un peu sur le net. Quand Mathieu Bastareaud a affirmé avoir été agressé à Wellington, je n'en ai pas cru mes oreilles. Tous les mecs en Afrique du Sud me demandaient si Wellington était une ville dangereuse. Je leur répondais : à moins de doubler tout le monde à une file de taxi, tu ne risques absolument rien là-bas ! C'est tranquille ! Je conçois qu'il traverse une période très difficile. Mais c'est un grand joueur, il a l'avenir devant lui. J'espère qu'il remontera la pente.

A lire dans Midi Olympique ce vendredi, un large portrait de Riki Flutey...

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