Le Leinster sur le toit de l’Europe et Oyonnax qui sombre à Grenoble… Nos Tops et Flops du week-end

Par Rugbyrama
  • Jonathan Sexton (Leinster) contre le Racing 92
    Jonathan Sexton (Leinster) contre le Racing 92
  • Le Leinster soulève sa quatrième Coupe d'Europe
    Le Leinster soulève sa quatrième Coupe d'Europe
  • David Mele - Grenoble
    David Mele - Grenoble
  • Teddy Thomas (Racing 92)
    Teddy Thomas (Racing 92)
Publié le Mis à jour
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Le mauvais choix de Teddy Thomas, le spectacle du Challenge Européen et le professionnalisme de David Mélé…

Tops

Cardiff - Gloucester, finale spectaculaire

Au contraire de la finale de Champions Cup, la "petite Coupe d’Europe" a offert un match à couper le souffle vendredi soir. Dans un match plein d’intensité et d’initiative, ce sont les joueurs de Cardiff qui se sont imposés grâce à une pénalité de Gareth Anscombe à 2 minutes de la fin. Une finale riche en essais et en rebondissements qui dépayse par rapport aux dernières finales de Top 14 ou de Champions Cup. Menés de 14 points à la pause, les Gallois ont fait un come-back incroyable en deuxième mi-temps, avec 3 essais inscrits pour s’adjuger le Challenge Européen. Qui aurait cru au vu de l’affiche de Champions Cup que la plus palpitante des finales serait celle-ci.

Leinster puissance 4

Et de quatre pour le Leinster ! Face aux Franciliens, les hommes de Leo Cullen ont décroché un quatrième titre de champion d’Europe. Suite à leur victoire à l’expérience aux dépens du Racing 92, les Irlandais remplissent un peu plus leur armoire à trophées. Un titre qui s’ajoute à ceux de 2009, 2011 et 2012 qui permet à la province du Leinster de rejoindre le Stade Toulousain au nombre d’étoiles européennes. Le club irlandais rentre donc dans une autre dimension en devenant le plus titré d’Europe. Impressionnant.

Le Leinster soulève sa quatrième Coupe d'Europe
Le Leinster soulève sa quatrième Coupe d'Europe

David Mélé offre le Top 14 à Grenoble

Pour son dernier match sous les couleurs de Grenoble, le demi de mêlée a rendu une copie parfaite. Décisif sur le premier essai de Loliga Visinia, il aplatit lui aussi le ballon derrière la ligne quelques minutes plus tard. Précieux au pied, bon dans l’animation du jeu jusqu’à sa sortie, David Mélé était sur tous les fronts et a mené la vie dure à cette équipe d’Oyonnax. Véritable héros de cette finale, celui qui rejoindra les rangs perpignanais la saison prochaine a tenu à offrir un dernier cadeau à ses coéquipiers : une montée en Top 14.

David Mele - Grenoble
David Mele - Grenoble

Flops

Le choix catastrophique de Teddy Thomas

À la 76e minute de jeu, alors que le score est de 12 à 12, Nakarawa contre une touche du Leinster dans les 22 mètres du Racing. Iribaren récupère le ballon et le transmet à Teddy Thomas. Celui-ci, porté peut être par une confiance aveugle en ses capacités de franchisseur, décide de revenir petit côté pour défier trois joueurs du Leinster. Les Dublinois ne se font pas prier et propulsent en touche l'ailier du Racing. Teddy Thomas, par ce mauvais choix de jeu, gâche une formidable possibilité de se dégager et offre au Leinster une touche idéale dans le money-time d'une finale à couteaux tirés.

Teddy Thomas (Racing 92)
Teddy Thomas (Racing 92)

Pas d’essais pour une finale…

Pour l’affiche de rêve entre le Racing 92 et le Leinster, le suspens était au rendez-vous. Mais c’est à peu près tout. Peu de spectacle, aucun essai inscrit, quasiment pas d’envolées, on s’est un peu ennuyé pour une rencontre qui devait être explosive. La cause ? De mauvaises conditions de jeu et une tactique frileuse de part et d’autre avec beaucoup de jeu au pied. Il faut remonter à 2016 pour voir une finale sans essai… Et c’était encore le Racing qui était opposé aux Saracens. À la surprise générale, la finale de Challenge Cup était bien plus palpitante.

La désillusion oyonnaxienne

Ce fut un calvaire de chaque instant pour cette équipe d’Oyonnax qui ne s’attendait pas à rencontrer des Grenoblois aussi affamés. Un an après leur retour en Top 14, les coéquipiers de Valentin Ursache sont complètement passés à côté de leur match. Dominé en conquête, en touche et dans tous les secteurs de jeu, Oyonnax a subi l’intensité offensive grenobloise et a été trop indiscipliné pour pouvoir espérer quelque chose de cette rencontre.

Une humiliation pour l’équipe d’Adrien Buononato qui s’incline au final 47-22 face à une équipe de Grenoble débordante de facilité.

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