Comme Sella, Rives poursuit Ballester pour diffamation

Par Rugbyrama
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L'ex-international de rugby Jean-Pierre Rives a à son tour assigné pour diffamation Pierre Ballester et son éditeur pour le livre "Rugby à charges", qui suggère l'utilisation de produits dopants par l'ancien joueur, a-t-on appris vendredi auprès de son avocat.

L'avocat de "Casque d'or", Me Lucien Simon, a fait assigner jeudi à comparaitre l'auteur du livre, son éditeur ainsi que Jacques Mombet et Hubert Vidalin, devant la 17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris. L'audience a été fixée au 16 septembre à 14h00.

Le livre de Pierre Ballester, qui traite du dopage dans le rugby, laisse entendre que le rugbyman, comme plusieurs autres joueurs du XV de France, a eu recours durant sa carrière à des amphétamines. Hubert Vidalin, ancien médecin de l'ASM Clermont, est cité dans le livre de Pierre Ballester, déclarant: "J'ai vu Jean-Pierre Rives avaler six Captagon (amphétamines, ndlr) de rang dans les vestiaires d'avant-match".

Début mars, Hubert Vidalin avait contesté ce passage du livre et nié avoir tenu ces propos. "Contrairement aux allégations que me prête l'auteur, je n'ai jamais vu personnellement Jean-Pierre Rives ingérer six comprimés de Captagon avant le coup d'envoi d'un match", avait-il assuré dans un communiqué. "Je me garderai bien de porter de pareilles accusations à son encontre puisque je n'ai jamais été moi-même présent dans les vestiaires de l'Équipe de France", avait-il poursuivi. "Toutes les informations relatives à la consommation de ces amphétamines en sélection m'ont été rapportées par des joueurs internationaux qui souhaitaient que je leur en procure moi-même, ce que je me suis toujours refusé de faire", avait conclu Hubert Vidalin.

De son côté, Jacques Mombet, médecin du XV de France de 1975 à 1995, affirme dans le livre que la prise d'amphétamines était monnaie courante dans les années 70 et 80: "Comme c'était généralisé, je l'ai vu également en équipe de France. Ils avaient chacun leur pilule devant leur assiette lors du repas d'avant match", déclare-t-il dans "Rugby à charges".

Rives, 62 ans, n'est pas le premier rugbyman à poursuivre Pierre Ballester. L'ancien international Philippe Sella a déposé plainte mardi auprès du tribunal correctionnel d'Agen, afin de faire valoir qu'il "n'a jamais pris de produits dopants et qu'il n'y a aucune preuve dans le livre", a expliqué l'avocat du joueur, Me Edouard Martial.

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