Ça rit chez les Sarries

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Les Saracens se sont qualifiés pour les demi-finales de la Coupe d'Europe en battant les Ospreys (19-10). Ils affronteront le Munster.

Un véritable vent de fraîcheur souffle sur la Coupe d'Europe. En tout cas du côté anglais. Après les London Irish samedi, les Saracens se sont eux aussi qualifiés pour la première fois de leur histoire en demi-finale de la Coupe d'Europe. Ils y affronteront le Munster qui fait figure d'épouvantail à côté, en partie à cause de son expérience. Mais au vu de ce qu'ils ont montré face aux Ospreys, notamment une défense de fer toujours importante lors de phases finales, les Sarries peuvent envisager cette rencontre avec sérénité.

C'est un peu avec le même état d'esprit d'ailleurs que les Gallois faisaient leur entrée dans un Vicarage Road, plein à craquer. Avec une équipe composée aux trois quarts des mêmes joueurs vainqueurs du Grand Chelem avec le XV du Poireau, il y avait toutes les raisons d'être confiants. Surtout qu'il y a 15 jours à peine, les Ospreys avaient étrillé ces mêmes Saracens (30-3), en demi-finale de Coupe anglo-Galloise. Et si les Gallois semblent prendre le match par le bon bout avec l'ouverture du score par Hook (0-3), les Anglais vont rapidement les calmer...

Byrne abandonne les Ospreys

Solides en mêlée, les Saracens prennent rapidement le jeu à leur compte. Malgré les pertes rapides de Farrell et de Russell, ils parviennent à concrétiser leur temps forts avec deux pénalité de Jackson (10e, 16e). Jusqu'à la pause le score n'évolue pas (6-3). Les deux formations tentent beaucoup mais se révèlent assez maladroites, notamment Gavin Henson et Shane Williams, qui, malgré de jolis slaloms, commet des erreurs. Au retour des vestiaires, c'est sur un coup du sort que la rencontre va basculer.... Contré lors d'un dégagement sur ses propres 22m, Jackson sert involontairement un de ses coéquipers qui n'est donc pas hors-jeu. Leonelli en profite et n'a plus qu'à sprinter sur son aile pour marquer (13-3, 42e).

Les Gallois restent brouillons mais ne s'avouent pas vaincus. Problème, en face, la défense anglaise est tout simplement infranchissable. L'exclusion de Byrne, aggravée par une troisième pénalité de Glen Jackson, met les Anglais à l'abri (58e, 16-3). Après avoir semblé se désintégrer, à l'image de leur ouvreur Hook, les Ospreys ne pouvaient faire mieux que de mettre du suspense à la fin de match en envoyant le pilier Paul James à l'essai après une longue série de séquences (75e, 16-10). Mais un drop de Jackson à la 78e tuait alors immédiatement les espoirs de succès sur le fil...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?