Au nom du père

Par Rugbyrama
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Jusqu'à la fin du mois de juillet, retrouvez tous les jours le portrait d'un Bleu. Aujourd'hui, Jean-Baptiste Elissalde. Sélectionné aux dépens de Dimitri Yachvili, l'oublié de 2003 essaiera de se faire une place au soleil dans le XV tricolore, bien que P

Comment Jean-Baptiste Elissalde aurait-il pu échapper à une carrière toute tracée ? Fils de l'emblématique Jean-Pierre Elissalde - sélectionné à cinq reprises sous le maillot bleu - et petit-fils de Laurent Bidart qui a également porté le maillot frappé du coq, il s'est tout naturellement passionné pour la balle ovale. Elevé du côté de Port-Neuf et de son stade Marcel-Deflandre, J.-B.E. a eu vite fait de devenir l'enfant prodigue du rugby rochelais.

En 2002, alors que le Stade rochelais est condamné à descendre en Pro D2, il décide de tenter l'aventure toulousaine. Certains pensent qu'il est tombé sur la tête. Mais c'est sans connaître le filou demi de mêlée que la concurrence avec Frédéric Michalak n'effraie pas. Il fait donc sa valise et débarque sur les bords de la Garonne et ne met pas bien longtemps à former avec son compère la charnière la plus compétitive du Top 14. Le néo-Toulousain tape aussi dans l'oeil du sélectionneur français qui fait appel à ses services pour les Tournois des VI Nations 2003 et 2004 ainsi que pour le test-match face à l'Argentine et à l'Australie.

Grosse concurrence

A l'automne 2006, alors que tout semble lui sourire, le Toulousain - qui est titulaire - se blesse au mollet lors du deuxième test mach face aux mythiques All-Blacks. La descente aux enfers débute alors pour le petit prince de Port-Neuf qui rate le Tournoi 2007, laissant ainsi l'occasion à ses principaux rivaux de se faire remarquer. Demi-finaliste avec le Stade toulousain cette saison, "Baptiste" ne participe pas non plus à la Tournée d'été. Alors que tout le monde mise sur ses concurrents directs Yachvili et Mignoni pour participer à la Coupe du Monde, il pointe le bout de son nez et surprend tout son petit monde, comme c'est souvent le cas face à ses adversaires.

L'oublié de 2003 n'a pas dit son dernier mot pour 2007, même si Pierre Mignoni semble avoir la faveur des parieurs. Et pour que le bonheur soit entier, Jean-Baptise et son épouse offriront un frère ou une soeur à leur petit Paul à la fin du mois d'août. Au nom du père, bien sûr !

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