L’Europe comme bouée de secours ?

Par Rugbyrama
  • Yachvili - Biarritz - Avril 2010
    Yachvili - Biarritz - Avril 2010
Publié le Mis à jour
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Lanterne rouge de Top 14, Biarritz veut oublier son entame de saison catastrophique en se plongeant l’esprit dans la Coupe d’Europe. Les Basques, qui retrouveront les Mondialistes français, aspirent à retrouver de la confiance au sein d’une compétition où ils ont régulièrement brillé.

Biarritz a besoin d’un déclic impératif. Le club basque se traine en effet en queue de peloton en championnat et le moral n’est pas au beau fixe au sein du groupe biarrot. Les mauvaises prestations se sont enchaînées au fil des semaines, plongeant les joueurs dans le doute. Certains sont même bien loin de leur potentiel et les dernières prestations du BOPB ne leur a pas permis de relever la tête. Biarritz reste sur un lourd revers à Clermont, sans avoir marqué le moindre point (41-0). Bref, la formation basque a besoin d’un échappatoire. La Coupe d’Europe, compétition où Biarritz a souvent brillé (finale en 2006 et en 2010), pourrait en constituer un excellent moyen. A condition bien évidemment de réussir son premier déplacement aux Ospreys samedi.

Au pays de Galles, la bande de Patrice Lagisquet pourra compter sur le retour des Mondialistes français (Barcella, Harinordoquy, Lakafia, Yachvili et Traille). Durant leur absence, l’équipe basque a cruellement souffert du manque de ses cadres. Face aux Ospreys, habitués des joutes européennes, leur présence est vivement attendue. "Nous avons un rôle à jouer, celui d’apporter de l’envie et de la confiance", précise le troisième ligne Imanol Harinordoquy. "Nous avons conscience de notre statut et nous souhaitons positiver au sein du groupe. Nous devons apporter notre expérience mais attention, nous ne sommes pas des messies", rajoute le centre Damien Traille.

Yachvili: "Du rythme et du mouvement"

Biarritz a besoin de se retrouver. Le stage organisé à Hendaye la semaine dernière a en tout cas été perçu comme une renaissance au sein d'un BOPB psychologiquement atteint par les deux premiers mois de compétition. "Dès que les internationaux ont été là, que l'on s’est retrouvé sur le terrain avec eux, on a senti le groupe se mettre à respirer. Maintenant, il faut que ce soit validé par la compétition. Mais c’est une vraie bouffée d’oxygène", avoue le directeur sportif Patrice Lagisquet.

Un sursaut d’orgueil est donc attendu. Mais le déplacement aux Ospreys n’a rien de simple. "C’est une équipe de très haut niveau et ce match va se rapprocher du niveau international. Nous avons vu que les Gallois étaient forts physiquement durant le Mondial et les Ospreys disposent de beaucoup d’internationaux. Ce sera donc une rencontre avec beaucoup de rythme et de mouvement. C’est une équipe qui garde un niveau élevé depuis des années. C’est pour cette raison que nous avons ce match avec beaucoup de sérieux", détaille le demi de mêlée Dimitri Yachvili sur le site du club. Du sérieux, Biarritz devra en faire preuve au Liberty Stadium. Pour éviter l'asphyxie totale...

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