Mauvais souvenirs

Le souvenir est encore vivace, le voyage dans l'antre de Welford Road le 15 janvier dernier avait viré au cauchemar sur un dernier quart d'heure de folie et une absence de coaching qui pose encore question. Les joueurs de Fabrice Landreau et Fabien Galthié avaient rivalisé, plus que rivalisé même puisqu'ils tenaient le score avec dix points d'avance !

Voilà ce que rugbyrama racontait quelques minutes après le coup de sifflet final à l'époque : "Après l'interception de Mirco Bergamasco qui filait entre les perches, Paris y croyait dur comme fer. A 22-12, dans l'antre des Tigres, et à un quart d'heure de la fin, l'affaire semblait entendue. Mais voilà, Leicester n'est pas double champion d'Europe pour rien. Sur un ballon sur le deuxième rideau, Paris se faisait prendre la main dans le sac pour l'essai de Deacon.

Revenus à égalité, 22-22, les Anglais lâchaient tout et exploitaient un ballon joué dans la défense par Alain Penaud pour le deuxième essai, celui du break anglais, signé Hipkis après une phase de jeu d'anthologie. Goode, qui avait perdu sa réussite au pied en manquant à trois reprises la cible, retrouvait sa grâce et passait les deux transformations."

"Paris pris au piège" titrait rugbyrama qui ne manquait pas de souligner combien Paris avait pris le large et "fait le plus dur". Les Parisiens n'étaient alors pas complètement éliminés mais n'avaient plus leur destin en main.

Dimanche prochain, le voyage livrera un verdict sec. Ce coup-ci, Paris joue une place en demie dans le premier match couperet de la saison. Mais cela rappelle un autre mauvais souvenir : la finale perdue en 2001... contre Leicester.