Palu : "Certains pensaient qu’on allait se faire écraser…"

  • Champions Cup - Boris Palu (Racing), face aux Ospreys.
    Champions Cup - Boris Palu (Racing), face aux Ospreys.
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CHAMPIONS CUP - Dimanche sur la pelouse des Saracens, le Racing 92 disputera sans nul doute son plus gros match depuis le début de la saison. A l’image du deuxième-ligne Boris Palu (23 ans), les Ciel et Blanc ont deux objectifs : décrocher leur quart de finale à domicile et envoyer un message fort sur la scène européenne.

Rugbyrama : Comment arrivez-vous à garder les crocs avec une qualification déjà acquise ?

Boris Palu : C’est très simple, il suffit de regarder l’adversaire. Je pense qu’en se déplaçant là-bas, et en faisant un gros résultat, on envoie un message à toute l’Europe pour montrer qu’on est présent, qu’on veut gagner cette compétition. Il n’est pas question de lâcher ce match.

Les Saracens se présenteront avec tous leurs internationaux. L’opposition s’annonce très musclée…

B.P : Ils jouent leur qualif’. On s’attend à un gros match, on va encore monter en intensité par rapport au Munster. On joue une équipe qui a remporté trois titres sur les cinq dernières années. Ce n’est pas la meilleure équipe d’Europe pour rien.

On va voir si on est capable de tenir la distance face à une des équipes les plus physiques du monde

Ce club des Saracens vit une saison très particulière. Il est au bord de la disparition. Tenez-vous compte de cet aspect là ?

B.P : Tous les joueurs vont sans doute avoir beaucoup de pression. La pression des résultats en Championnat, en Coupe d’Europe. Ils vont essayer de se rattraper et de tout lâcher sur ce match. Mais ça peut également leur jouer un mauvais tour. Si on prend le score, ils auront des difficultés. J’ai vu leur match contre Exeter (victoire d’Exeter 14-7). Dès que les Chiefs ont bien défendu, ils ont eu du mal. On va essayer de faire pareil (sourire).

Quand on voit leur pack, ça promet un beau combat. Etes-vous impatient ?

B.P : Surtout à mon poste, cela permet de se comparer à ce qui se fait de mieux au niveau international. Sur l’intensité des courses, sur le plan de physique, on va voir si on est capable de tenir la distance face à une des équipes les plus physiques du monde.

Votre convocation en équipe de France pour le Tournoi des 6 Nations a-t-elle changé votre préparation ?

B.P : Je bosse toujours sur mes points faibles que je travaille avec les préparateurs physiques. Après, sur un match, je sais que ce j’ai à faire. On est un peu plus regardé sur les performances. Tout le monde risque de m’attendre au tournant.

Que pensez-vous pouvoir apporter à cette équipe de France ?

B.P : C’est quand même l’équipe de France… ce serait gros de dire que je vais changer beaucoup de choses. Sur mon poste, j’essaye d’être le plus complet possible, défensivement, offensivement. Je vais essayer d’être régulier sur mes performances.

On va voir si on est à la hauteur du très haut niveau européen pour aller chercher une coupe

Teddy Iribaren nous confiait que vous aviez une mentalité d’ancien malgré votre jeu âge…

B.P : Il ne me le dit pas souvent ça (rire). On a l’impression que je suis vieux dans le vestiaire. Je parle beaucoup (sourire). Mais c’est sans doute lié au fait que je suis ici depuis très longtemps. Certains cadres sont arrivés il y a seulement deux ou trois ans. C’est aussi lié à ce que je fais sur le terrain, en essayant d’être agressif, de parler pour m’imposer.

Vous disiez qu’il est important de montrer à l’Europe du rugby que le Racing 92 est présent cette saison. La Champions Cup est plus que jamais votre objectif numéro 1…

B.P : Dès qu’on a entamé cette campagne, certains pensaient qu’on allait se faire écraser parce qu’il y avait les Saracens et le Munster. Et puis nous, au club, on avait hâte de jouer ces équipes qui disputent tous les ans les phases finales. Là, on tombe sur le vrai match test. On va voir si on est à la hauteur du très haut niveau européen pour aller chercher une coupe.

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