Brex : "Nous allons en France pour gagner"

  • Test match - Le centre Juan Ignacio Brex (Italie) face à l'Uruguay
    Test match - Le centre Juan Ignacio Brex (Italie) face à l'Uruguay
Publié le
Partager :

TOURNOI DES 6 NATIONS 2022 – Le centre de la Nazionale Juan Ignacio Brex (29 ans, 8 sélections) a parlé des changements qu'a connu la sélection italienne avec l'arrivée de Kieran Crowley mais aussi la volonté générale de se porter vers l'attaque.

Comment préparez-vous ce Tournoi des 6 Nations, qui débute par un déplacement à Paris ce dimanche ?

Il y a beaucoup d'enthousiasme. Nous avons un groupe avec tant d'énergie, tant de volonté de bien faire. Nous travaillons pour bien figurer dans ce Tournoi des 6 Nations.

Qu'est-ce qui a changé depuis l'arrivée au poste de sélectionneur de Kieran Crowley ?

Clairement, par rapport au mois de novembre, les joueurs individuellement et le groupe dans son ensemble ont pris beaucoup plus de responsabilités. Nous avons pris en main la situation. Et c'est un point très positif par rapport à la tournée d'automne.

Qu'avez-vous changé précisément ?

Nous avons changé de stratégie. Nous avons identifié que nous étions une équipe trop prévisible. On a travaillé pour modifier cela et le groupe l'a très bien assimilé. Il a changé dans le bon sens.

Vos changements concernent donc davantage votre attaque ?

Le système de jeu, donc un peu tout a changé. Mais surtout l'attaque. Disons que la défense, même si nous avons pris des points lors des deux premiers tests (9-47 contre la Nouvelle-Zélande, 19-37 contre l'Argentine, N.D.L.R.), est de façon générale restée en place. C'est ce qui a le plus marché à l'automne. En revanche, nous ne voulons pas seulement défendre, mais être une équipe dangereuse en attaque et marquer des points.

Dans un rugby dont l'intensité a augmenté drastiquement ces dernières années, où se situe l'Italie ?

Aujourd'hui je dirais que la France et l'Irlande ont un temps d'avance. Elles ont fait des choses très intéressantes ces derniers mois. Et c'est un aspect que nous voulons si ce n'est copier, améliorer. Ce serait encourageant.

Quel regard portez-vous sur la France, votre futur adversaire ?

Bien sûr, les Français sont favoris. C'est l'équipe avec la meilleure forme du moment, et ce dans le monde. Mais nous n'y allons pas pour une promenade touristique, mais bien pour gagner !

L'Italie n'a plus gagné un match du Tournoi depuis 2015.Est-ce une pression supplémentaire sur vos épaules ?

Non, ce n'est pas une pression. C'est au contraire une motivation pour donner le maximum et faire toujours mieux. Là-dessus, je peux vous dire qu'un groupe s'est construit. Et nous ne voulons pas poursuivre cette histoire. C'est davantage une motivation qu'une pression.

En France, le doute plane quant au joueur qui vous fera face au numéro 13, entre Yoram Moefana et Jonathan Danty. Comment se préparer alors que leurs deux profils sont très différents ?

On sait que Danty est plus physique, qu'il tente systématiquement de gagner la ligne d'avantage. Mais pour moi au centre, cela ne change pas que mon adversaire soit plus ou moins lourd. À ce niveau-là, si tu mets un peu moins d'énergie ou de volonté dans un plaquage ou quand tu portes la balle, tu reculeras. Donc l'identité de notre vis-à-vis ce n'est pas quelque chose que l'on regarde. Nous jouerons notre rugby quoi qu'il en soit.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?