Cette année, les Bleues ont leur destin en main pour remporter le Tournoi

  • L'équipe de France Féminines - février 2016
    L'équipe de France Féminines - février 2016
  • Safi N'Diaye - mars 2016
    Safi N'Diaye - mars 2016
  • Lucille Godiveau contre l'Irlande - février 2016
    Lucille Godiveau contre l'Irlande - février 2016
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6 NATIONS - Contrairement à 2015 où elles étaient tributaires du résultat de l’Irlande pour le gain du 6 Nations, cette saison, les joueuses françaises ont "seulement" besoin d’une victoire sur les Anglaises vendredi à Vannes (21h) pour soulever de nouveau le trophée, comme en 2014.

Petit flash-back. Samedi 21 mars 2015. Les Bleues s’imposent à Twickenham face aux Anglaises (21-15). Elles obtiennent ainsi leur quatrième victoire en cinq matches dans le Tournoi des 6 Nations. Mais elles n'en connaissent pas encore le dénouement. Il faut attendre le lendemain le résultat de l’Irlande en Écosse. Les Irlandaises devaient l’emporter de 27 points. Les joueuses du Trèfle s’imposent très facilement, 73-3, et obtiennent ainsi la victoire finale.

Un succès face aux Anglaises synonyme de victoire finale

Cette année, les Tricolores n’auront pas à revivre une expérience similaire. Elles maîtrisent totalement leur destin. Si elles battent les Anglaises vendredi soir à Vannes, elles remporteront de nouveau le Tournoi comme en 2014, année où elles avaient en plus réalisé le Grand Chelem. Par rapport au goal-average, aujourd’hui, on a vraiment notre destin en main. Il suffit d’avoir envie de tout donner, de gagner et au final s’offrir une belle victoire, résume Lucille Godiveau, trois-quarts centre des Bleues. Avant cette rencontre, les Françaises disposent en effet d’un goal-average de +73 contre +52 aux Anglaises.

Safi N'Diaye - mars 2016
Safi N'Diaye - mars 2016

Les joueuses de la Rose, elles, ont non seulement l’occasion de soulever le trophée, ce qu’elles n’ont plus accompli depuis 2012 mais aussi la possibilité de réaliser le Grand Chelem, après des succès en Écosse (32-0), en Italie (33-24), contre l’Irlande (13-9) et le pays de Galles (20-13). Remporter le Tournoi et faire le Grand Chelem en France, les Anglaises ne peuvent sans doute pas rêver mieux.

On aura à cœur de gagner et en même temps de ne pas leur donner le Grand Chelem (Godiveau)

Les Bleues comptent bien leur gâcher ce plaisir et, elles, fêter une nouvelle victoire dans le Tournoi. Ce sera vraiment un match à enjeu. On aura à cœur de gagner et en même temps de ne pas leur donner le Grand Chelem, confirme Lucille Godiveau. Déjà en temps normal un duel face à l’Angleterre suffit à se motiver. Et quand il y a un si fort enjeu pour les deux équipes, ça le rend encore plus spécial. C’est quelque chose de magnifique. Il y a vraiment de l’excitation et de l’adrénaline, assure la joueuse de Bobigny.

Lucille Godiveau contre l'Irlande - février 2016
Lucille Godiveau contre l'Irlande - février 2016

Pour mettre en difficulté des Anglaises que Lucille Godiveau qualifie d’efficaces, il va falloir les prendre sur le combat et ensuite réussir à mettre notre jeu en place, annonce la n°13 tricolore.

Pour ce match décisif, les Bleues seront privées de Laure Sansus, blessée en Écosse, et de Yanna Rivoalen, qui passe son agrégation pour devenir professeur d’EPS, deux n°9. C’est la joueuse de Bayonne Pauline Bourdon qui sera titulaire à la mêlée. Cette équipe de France féminine a de la ressource. Parmi toutes les sélections tricolores, elle est la mieux placée pour remporter le Tournoi cette année. Pour les Bleus, c’est déjà fini et pour les Bleuets, c’est fortement compromis.

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