Bleus : Alors, jouez !

Par Rugbyrama
  • Trinh-duc jauzion france 2010
    Trinh-duc jauzion france 2010
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Si les principales forces de l'Italie tiennent dans son paquet d'avants, les arrières tricolores seront attendus au tournant dimanche au Stade de France. Car c'est en jouant un maximum qu'ils parviendront à destabiliser leurs adversaires. Le staff attend beaucoup de leurs troupes sur ce plan-là.

Marc Lièvremont a prévenu ses joueurs en début de semaine : "Nous avons très peu de chances de marquer deux essais en contre face aux Italiens. Ils ont des joueurs de talent mais ne produisent pas beaucoup de jeu. Alors nous devrons faire un gros travail de communication, au niveau des arrières notamment, sur les ballons de contre-attaque." Si les avants tricolores seront attendus pour répondre à l'agressivité et à la très bonne mêlée des Transalpins, les arrières devront eux aussi répondre présents.

Et force est de constater qu'en terme de jeu, les Français nous ont un peu laissé sur notre faim jusqu'à maintenant. Mis à part contre l'Irlande, face à qui ils ont rendu leur meilleure copie depuis l'arrivée du nouveau staff il y a deux ans, les Bleus n'ont pas convaincu dans ce secteur en Ecosse et au pays de Galles. Les coachs leur ont donc fait savoir qu'ils comptaient spécialement sur eux dimanche. "Nous avons beaucoup discuté du match au pays de Galles, c'était un contexte particulier…, explique Emile Ntamack. Contre l'Italie, nous voulons retrouver le jeu que nous avions mis en place contre l'Ecosse et l'Irlande, et même aller plus loin. Nous sommes capables d'en produire, nous avons les joueurs pour ça. Mais encore faut-il qu'ils puissent s'exprimer. Il ne faudra pas faire n'importe quoi, mais savoir mettre notre adversaire dans l'incertitude et le déstabiliser."

Trinh-Duc : "Pas jouer à la baballe"

Comment faire cela face à la Squadra ? L'ailier Julien Malzieu a la réponse : "Il nous faudra être particulièrement appliqués sur la conservation du ballon parce qu'ils vont nous poser des problèmes là-dessus. Il va falloir arriver à les désorganiser. Après plusieurs temps de jeu, ils ont du mal à se replacer et cela ouvre des espaces." Si les avants parviennent à répondre et à empêcher les Italiens de ralentir les balles à la sortie des rucks, les trois-quarts devraient donc parvenir à se créer des brèches malgré la défense bien organisée de leurs adversaires depuis le début du Tournoi.

Gare au piège toutefois ! Car la différence entre bien jouer et trop jouer est tenue… L'ouvreur François Trinh-Duc en est bien conscient : "Notre but est de jouer un peu plus que contre le pays de Galles mais il ne va pas falloir non plus jouer à la baballe. Nous voulons les déplacer un maximum et donner plus de ballons aux ailiers pour qu'ils créent de bonnes situations. Mais trop jouer peut être un piège, surtout contre les Italiens, car ils sont bien organisés défensivement et qu'ils sont des gros combattants. A haut niveau, ce qui compte au début, c'est la victoire. La manière, on y pensera après". Les joueurs le rappellent tous : face à l'Italie, l'entame est souvent primordiale. "Il faudra imposer notre rythme d'entrée. Et si l'arrière est mal replacé et qu'il faut monter trois chandelles en début de match, nous le ferons sans problème !", assure Trinh-Duc. Bref, ce sont les Bleus qui ont "les cartes en main" comme dit Malzieu. A eux de bien distribuer le jeu…

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