L'ENJEU

Les Français passeront ce samedi au Stade de France leur premier véritable test du Tournoi. Vainqueurs mais pas totalement convaincants chez les Ecossais dimanche dernier, ils affronteront leur premier "gros morceau" ce week-end. Les Irlandais, qui restent sur un grand chelem et qui n'ont pas perdu depuis douze rencontres, font figure d'archi-favoris dans cette édition 2010 alors que les Bleus manquent toujours de constance dans leurs performances. Très présents devant en Ecosse, ils seront attendus face au très puissant pack des "géants verts". Derrière également, on veillera particulièrement à la copie que rendra Mathieu Bastareaud, auteur de deux essais à Murrayfield. Le demi de mêlée tricolore Morgan Parra a une idée sur la façon de contrer le XV de Trègle: "Contre l'Irlande, il faudra davantage communiquer avec la ligne de trois-quarts. Nous allons tâcher d'imposer notre jeu." Le Clermontois n'est pas du tout impressionné par ses futurs adversaires : "Eux l'ont fait, le Grand Chelem. Pourquoi pas nous ? Faut pas s'en faire une montagne."

L'EQUIPE

Le staff des Bleus avait annoncé avant même le match contre l'Ecosse qu'il conserverait le même groupe pour le match contre l'Irlande. Au final, il a effectué seulement deux changements dans son XV de départ, dictés par les blessures d'Aurélien Rougerie et de Benjamin Fall (tous deux victimes d'une entorse des cervicales). Du coup, ce sont Vincent Clerc et Alexis Palisson qui ont été titularisés à leur place. Pour le reste donc, aucun changement. La paire de centres Jauzion-Bastareaud, ainsi que la charnière Parra-Trinh-Duc, sont reconduites. Le huit de devant sera également le même. Sylvain Marconnet, après le forfait de Luc Ducalcon, prend tout de même place sur le banc. Le pilier toulousain Jean-Baptiste Poux, appelé suite au désistement de son homologue castrais, sera le 23e homme.

LA STAT

2.- L'Irlande est, depuis 2008, la nation la moins pénalisée du monde. En témoigne cette statistique hallucinante, tirée de la défaite des Bleus à Croke Park l'an dernier : les coéquipiers de Brian O'Driscoll avaient été pénalisés deux fois seulement (contre dix pour la France), dont la première à la… 75e minute de jeu !

E.D.