Alexandra Chambon : "Les garçons nous ont montré la voie"

  • Alexandra Chambon (à droite), sera titulaire en équipe de France pour la première fois de sa carrière. © Maxppp - Jeremias Gonzalez
    Alexandra Chambon (à droite), sera titulaire en équipe de France pour la première fois de sa carrière. © Maxppp - Jeremias Gonzalez
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TOURNOI DES SIX NATIONS FEMININ - La jeune Grenobloise aura le plaisir d’honorer à domicile sa première titularisation derrière la mêlée tricolore, en ouverture du Tournoi. Un bonheur immense, qui n’empêche pas de garder les pieds sur terre et de faire passer les objectifs collectifs en priorité...

Vous allez honorer à domicile votre première titularisation en équipe de France, pour le match d’ouverture du Tournoi. Vous nagez en plein rêve, cette semaine ?

C’est un peu ça, oui. C’est assez bizarre, en fait : comme j’ai quand même pas mal les pieds sur terre, j’ai du mal à me dire que c’est comme un rêve qui se réalise. Mais je sais bien que ce n’est que du bonheur à prendre. Être titulaire pour ma deuxième sélection en ouverture du Tournoi, et jouer qui plus est à Grenoble, devant toute ma famille... Certains peuvent attendre ce genre d’événement pendant toute leur carrière. Moi, j’ai la chance que ça arrive tout de suite. Ça va être un moment extraordinaire pour moi, c’est sûr.

Vous souvenez-vous de votre première fois au stade des Alpes ?

Evidemment, c’était déjà pour un match du Tournoi des Six Nations féminin contre l’Angleterre, en 2014. j’avais quitté ma chère Savoie pour descendre à la ville voir ça (rires). Et la France avait gagné ! (18-6, NDLR). Depuis, c’est devenu moins exceptionnel de m’y rendre puisqu’avec les Amazones, on s’y rend souvent pour voir évoluer le FCG en Pro D2. Même si je n’y ai encore jamais joué, je m’y sentirai un peu comme à la maison. J’espère juste qu’il y aura un peu plus de monde dans les tribunes ! (rires)

On imagine que vous avez dû gratter quelques billets, cette semaine….

Ma famille avait anticipé le coup et acheté ses places il y a déjà un bon moment. Mais en effet, ça n’a pas empêché que cette semaine, il a fallu que j’en récupère encore quelques unes (rires).

Les Italiennes viennent de se qualifier pour la prochaine Coupe du monde et vous ont battues lors du Tournoi 2019. Ce premier match du Tournoi n’a-t-il pas des allures de pièges ?

Un match piège ? Je ne sais pas. De par ma toute petite expérience, je peux vous assurer qu’on le prépare aussi sérieusement que n’importe quelle échéance internationale, de manière très sérieuse. On a un système de préparation des matchs bien rodé, qui fonctionne bien, et on n’y a pas dérogé. L’Italie est une belle équipe, qui joue bien au rugby, à nous de jouer notre jeu et de ne pas tomber dans le n’importe quoi.

Les premiers matchs d’une compétition sont toujours compliqués, avec le manque de repères collectifs qu’ils impliquent… Quelle sera la clé de la rencontre, à vos yeux ?

C’est pour cela qu’on s’est rassemblées un peu plus tôt que d’habitude, histoire de prendre des marques et de se ré-imprégner du projet France. La clé sera d’être sérieuses, tout simplement. On a quand même un groupe qui a l’habitude de ces matchs internationaux et qui est capable de construire sur ses points forts. À nous de tout faire pour aller chercher une victoire et rester sur notre bonne dynamique de novembre.

Avec leur Grand Chelem réussi la semaine dernière, les garçons ne vous ont-ils pas mis un peu la pression ?

(elle sourit) Je ne sais pas si ils nous ont mis la pression, mais en tout cas ils nous ont montré la voie. On a pu voir ce que pouvait réaliser une équipe de France lorsqu’elle reste sérieuse et appliquée pendant cinq matchs, j’espère qu’on va réussir à faire la même chose.

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