Top 14 / 6 Nations 2024 - Yoan Tanga revient sur son absence du groupe France : "Ça a été une déception mais je ne peux m’en prendre qu'à moi-même"
Muet au sujet des articles de presse qui l’envoient au Stade français dès l’intersaison, Yoan Tanga s’est en revanche montré plus disert, ce jeudi, sur l’état de forme de La Rochelle, la réception à venir de Montpellier (samedi, 17h, 14e journée de Top 14) ou encore son récent intérim au poste de premier centre.
Qu’est-il ressorti de l’analyse vidéo de cette défaite amère, samedi dernier, à Toulon (25-23) ?
Qu’il n’y a pas tout à jeter. parce que c'est vrai que tout le monde était frustré après ce match. Au niveau de l'intensité, personne n’est passé à côté. Ce qui nous fait encore défaut, c'est la précision sur des moments clés du match. La discipline, aussi. On a donné, notamment en première mi-temps, beaucoup de points faciles sur des sorties de camp mal gérées. Ils ont pris trois points, trois points et avec un buteur comme ils ont (Melvyn Jaminet, N.D.L.R), ils sont restés au score. Sur la fin de match, on n'a pas été précis, d’où la perte de ce match.
Vous parliez d’intensité. Vous pensez à votre défense très agressive et très rapide ?
Oui. C'est ce qui fait notre force depuis quelques saisons déjà, cette défense. On l’avait un peu perdue, on la retrouve. Monter vite et avoir beaucoup d'énergie pendant 80 minutes, voilà ce qu’il faut garder sur les matchs à venir.
En tant que numéro 8, dans ce match particulièrement « bizarre » et haché, vous avez très peu touché de ballons…
Je crois que j'ai touché trois ballons. C’est un match frustrant, sans beaucoup de rythme : 28 minutes de temps de jeu effectif, c’est presque catastrophique au regard de ce qu'on a l'habitude de faire. Contre le Leinster, c'était 80 minutes ! Euh, 80 minutes… (rires). Non, c'était 38 ou 40 minutes. Donc on n’est pas sortis très fatigués de ce match à Toulon, on s’est dit : « putain, on aurait pu faire pu faire mieux ! » Ils ont cassé le jeu et, nous, on n'a pas su, justement, mettre du volume.
Avez-vous levé la main cette semaine pour retourner dans la ligne de trois-quarts ?
(sourire) Non, non.
Plus sérieusement, comment avez-vécu ce repositionnement au poste de premier centre face à Sale, le 21 janvier ?
Ça va, c'était cool ! Avec l'équipe de France, je couvrais déjà, je m'étais déjà un peu entraîné au poste de centre. Ici aussi, l’année dernière. Le fait de démarrer un match, c'est très différent qu’en troisième ligne. C'est beaucoup plus de courses. Sur la semaine, je crois que j'ai battu toutes mes stats GPS. C'était cool. J'ai commencé en 10 au collège et, après, j’étais un peu trop gros, peut-être (rires).
Dès l’une de vos premières interventions défensives, contre Sale, vous vous êtes montré décisif sur un contre bonifié par Leyds…
Je rate un plaquage avant mais c'est toujours la même chose, notre défense est basée sur la vitesse de la ligne. Quand on est 12, derrière, on a un peu plus de vision sur le jeu, on peut plus lire. Après, il faut bien lire parce que si eje le rate, le mec, c'est chaud…
Comment abordez-vous ce match de samedi face à Montpellier, un mal classé sur le papier ?
Je pense qu'aujourd'hui, vu notre classement (8e), on ne peut pas se permettre de regarder le classement et de se dire qu'ils sont derniers. Parce que, nous, on n’est clairement pas la place où l’on veut être. C’est un match super important. Si on le perd, la qualification va commencer à vraiment être compliquée. Il faut gagner à tout prix.
Personnellement, comment vous sentez-vous physiquement et mentalement, avant de clôturer ce bloc de quinze matchs ? Vous n’avez manqué que deux rencontres (Toulouse, Pau) …
Je me sens bien. J’aime enchainer. On va tout donner ce week-end et après on aura une semaine « off », ce sera le moment de faire un peu le vide dans la tête et de récupérer au niveau du corps.
Vous parliez de frustration plus haut. Après avoir quitté la préparation pour la Coupe du monde sur blessure, votre nom ne figurait pas dans récente la liste du XV de France pour le 6 Nations…
Ça a été une déception mais je ne peux m’en prendre qu'à moi-même. Je continue à travailler, je travaille dur tous les jours pour être encore plus performant et y retourner.
Votre nom alimente le mercato actuellement. Que pouvez-vous nous dire quant à une éventuelle arrivée au Stade français la saison prochaine ?
Rien… Rien…
Cela ne vous perturbe pas ?
Non.
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