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Top 14 - Aymeric Luc (Toulon) : "Après Perpignan, on était presque déjà dans la merde"

  • Aymeric Luc face à Castres.
    Aymeric Luc face à Castres. - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Très en vue depuis le début de la saison, l’arrière, présent depuis trois ans dans l’entité frappée du muguet, porte un regard lucide sur le renouveau des Rouge et Noir.

Quels sentiments prédominent dans le vestiaire ?
On essaie de se construire, pierre après pierre, dans le but d’être performant. On avait tendance à faire les montages russes depuis quelques saisons, maintenant, on va se stabiliser dans le haut du Top 14. Forcément, on est content. À Mayol, il faut se servir du public et renouer avec les supporters pour ancrer notre nouveau style de jeu et notre identité. Une bonne saison passera par de bonnes performances à domicile. À Clermont, on a su exporter notre style de jeu en montrant qu’on avait un vrai groupe. C’était une belle victoire, notamment sur l’état d’esprit. Ce week-end, il fallait valider ce début de saison. Face à Castres, c’est un mélange de tout ce que l’on a vu lors des dernières semaines : le caractère et le style de jeu. On a réussi à faire ça malgré le carton rouge reçu par Sinzelle. Nous sommes restés dans le plan, nous avons gagné en sérénité. On valide une nouvelle étape, et on espère poursuivre ça.

Pour la première fois depuis plusieurs exercices, Toulon réussit son début de saison. Quelles sont les raisons ?
Le groupe s’est mis au pli par rapport aux demandes du staff, et on travaille très dur chaque semaine. Par rapport aux autres années, j’ai le sentiment que la concurrence est également plus intense entre nous. Cette concurrence apporte que du bon dans le groupe, mais aussi dans le club. À cette concurrence, on ajoute le fait que l’on est plutôt épargné par les blessures, même si cette semaine, on a perdu quelques mecs. Aujourd’hui, le staff fait tourner l’effectif, il y a de plus en plus de concurrence, et le travail est meilleur. Avec ce succès face à Castres, même s’il ne faut pas s’enflammer, j’ai le sentiment qu’on bascule dans le bon côté du championnat.

Les dernières semaines ont été agitées en coulisses notamment avec les supporters. Est-ce qu’ils ont participé à une forme de déclic ?
C’est difficile à dire. J’ai envie de dire que c’est un peu indépendant de ça, car sinon cela veut dire qu’on est une équipe à réaction. Ce n’est pas ce que l’on veut être. Après, les supporters tiennent leur rôle. Ils sont aussi là pour nous rappeler à l’ordre quand cela ne va pas. On entend les choses, et pour dire la vérité, nos supporters ne se trompent pas souvent. On essaie de redresser la barre ces dernières semaines, on a entendu les critiques, et maintenant, on se doit de les rendre heureux chaque week-end.

Recrue phare de l’entité floquée au muguet, l’arrière international Melvyn Jaminet était souriant, enjoué, et un brin chambreur pour ses premiers pas avec Toulon, son club formateur.https://t.co/Ksyvfa4oQE

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) November 27, 2023

Mignoni était également remonté. Vous a-t-il donné un objectif de points après ce revers à Perpignan ?
Non. Tout simplement, on ne pouvait pas se permettre de mettre un cap avec les semaines qui nous attendaient. Après Perpignan, on était presque déjà dans la merde, car on recevait le Racing 92, qui était leader au classement. À ce moment-là, on avait à cœur de faire un gros match, mais on avait aussi peur d’être battu à Mayol. C’était la réalité. Maintenant, on a su relever la tête au bon moment.

Qu’est-ce qui peut arrêter Toulon alors que vous allez être renforcé par les venues de Melvyn Jaminet et Leicester Fainga’anuku la semaine prochaine ?
Le danger est de s’asseoir sur cette dynamique. Si on pense que c’est acquis, ce ne sera pas bon. Chaque lundi, il faut venir avec l’envie de faire mieux. Tout viendra par le travail. Si on travaille, je ne vois pas le danger. En regardant les autres équipes, je constate qu’il est même rare d’avoir une concurrence aussi intense que celle de notre groupe, notamment sur la ligne des trois-quarts. En ce moment, elle est renforcée car on a tout le monde disponible, mais ça ne durera pas avec les périodes internationales ou, malheureusement, les blessures. Mais, tout ce qui se passe doit nous permettre de grandir.

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