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Pro D2 - Retournement acrobatique pour le Stade aurillacois

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Les Aurillacois sont allés chercher une victoire importante avant la mini-trêve.
    Les Aurillacois sont allés chercher une victoire importante avant la mini-trêve. Jean-Michel Peyral
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Aux abonnés absents sur le premier acte, le Stade aurillacois a trouvé les ressources nécessaires pour renverser la vapeur et l’emporter.

Ce groupe est décidément inqualifiable. On ne sait jamais à quelle sauce ils vont nous manger. Mercredi soir, pas un supporter du Stade aurillacois n’aurait misé une pièce sur la victoire des locaux, surtout après un premier acte où les coéquipiers de Didier Tison n’ont rien montré, si ce n’est de l’abnégation en défense, une bonne tenue de la mêlée et le pied d’Antoine Aucagne pour limiter la casse. "On a pris la mauvaise habitude de montrer deux visages à chaque mi-temps. Ce soir encore et il faudrait que l’on apprenne de cela pour faire des matchs de quatre-vingts minutes. Ce serait vraiment plus simple", lâchait le capitaine aurillacois qui a évolué exceptionnellement en troisième ligne aile. Une première mi-temps sans saveur, où la ferveur du pack n’a pas suffi à alimenter des lignes arrières privées de tout ballon.

Trop de ballons perdus, trop de touches perdues – même le retour d’Adrian Smith n’aura rien changé d’autant qu’il s’est blessé très rapidement –, aucune munition à se mettre sous la dent. Heureusement qu’en face Grenoble n’était guère mieux. Bien que maître du ballon et de l’espace, ils n’ont pas capitalisé leur domination, butant sur la muraille cantalienne… ou perdant le ballon dans les derniers mètres.

Tant mieux pour les Aurillacois qui, du coup, n’ont viré qu’avec seulement quatre longueurs de retard à la pause, grâce à deux pénalités et un drop bien senti de l’ouvreur cantalien. "Ensuite, le banc a eu la maturité et l’expérience nécessaires pour amener ce petit plus. C’est pour moi ce qui a amené le déclic et la confiance", enchaînait Tison.

Une victoire très importante

Un Stade aurillacois métamorphosé, emmené par un Beka Shvangiradze encore une fois déterminant. Le jeune troisième ligne géorgien était déjà sorti du lot dans le premier acte. C’est lui qui va relancer la machine en aplatissant dès la 47e (17-13). Même si Aurillac bafouille quelque peu durant dix minutes (17-23, 58e), cette fois, ce n’est pas la même partition. Aurillac gagne enfin le combat des rucks, retrouve cette agressivité primordiale pour " sortir vite les ballons et enfin jouer derrière". De plus, le banc fait le taf, alors forcément ça déroule mieux. L’essai de Mikheil Alania remet les pendules à l’heure et surtout Aurillac sur le bon chemin à l’heure de jeu (24-23). Antoine Aucagne assure ensuite la gagne au pied (27-23, 70e) pendant que le collectif cantalien contrarie toute tentative adverse et contient Grenoble dans ses trente mètres. "On a réussi à rester accrocher sur la première période, mais on ne pouvait pas être satisfait de notre investissement", conclura Jérémy Wanin, entraîneur en charge des lignes arrières.

Cette agressivité nécessaire sera au rendez-vous du deuxième acte. Aurillac gagne ses collisions, marque des essais "pour aller chercher une victoire très importante", note le coach. Quatre points qui vont faire un bien fou durant cette mini-trêve.

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