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Pro D2 - Une parité constructive pour Béziers

Par Rémy RUGIERO
  • Vannetais et Biterrois n’ont pas su se départager à l’issue de la rencontre. Consolation pour les Vannetais : à cette heure, le RCV demeure la seule équipe invaincue du championnat.
    Vannetais et Biterrois n’ont pas su se départager à l’issue de la rencontre. Consolation pour les Vannetais : à cette heure, le RCV demeure la seule équipe invaincue du championnat. Thibaut Clariond
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Menés 17-0 à l’heure de jeu, les Biterrois ont trouvé les ressources nécessaires pour renverser la table face au leader vannetais en pouvant s’offrir presque le luxe de le vaincre.

La transformation pour le succès de Jean-Victor Goillot heurta le poteau dans les arrêts de jeu, une scène presque surréaliste quand on refait le film d’une rencontre où les Bretons menaient large et furent tout près de tuer le moindre suspens, sans un pied d’Alex Arrate en touche au moment d’aplatir sur une contre-attaque de folie. Ce vertige fut possible grâce à la révolte biterroise. Les hommes de Pierre Caillet n’hésitant plus à relancer le moindre ballon et redevenus impérieux au sol, ces facteurs conjugués auront permis une remontée incroyable alors que le sort semblait entériné. Karne Kaufana, l’entraîneur des lignes arrières de l’ASBH, a noté cette réaction : "Il ne manque au final pas grand chose. Après un premier acte compliqué avec trop de fautes à notre actif. Puis on a vu un visage intéressant, nous ne sommes pas très loin de ces grosses équipes. J’ai vu des joueurs croire en eux, en leur rugby." Avec un constat récurrent pour ne pas dire familier puisque les Héraultais finissent encore en trombe ce duel. Avec un retard de 17 points, c’était le genre de rencontres que les Rouge et Bleu pouvaient peut-être lâcher l’année dernière. Sauf que la préparation physique a calibré certaines choses, le technicien rajoute : "On est heureux de ce domaine. Sur les 20 dernières minutes, on ne voit plus cette faiblesse qu’on constatait auparavant. C’est impressionnant l’intensité finale qu’on a pu ressentir."

L’acte fondateur ?

Visiblement vexés d’être aussi éloignés du tableau d’affichage après 40 minutes pas anodines que cela, les coéquipiers du capitaine Clément Ancely, ont tout simplement repris le cours du match, avec la prétention de ne jamais abdiquer. L’exploit fut à portée et pourrait permettre à tout un groupe de s’émanciper définitivement, comme cette notion de plaisir qui semble être de retour malgré quelques imperfections. Hans Nkinsi, sollicité tout le match, le reconnaissait : "On a un peu de frustration en nous, même s’il faut garder le positif. On a su faire preuve de caractère et rivaliser contre le leader. Puis quand on y repense, on s’est mis peut-être un peu de pression tout seul, en se disant qu’on recevait ce qu’il se faisait de mieux dans le championnat. Le staff nous a remis les pendules à l’heure à la pause et le résultat n’est pas très loin d’être incroyable." Avec des avants percutants, mais aussi des lignes arrières enclines aux transmissions dans le bon tempo, des garçons de la trempe de Gabin Lorre ont pu s’exprimer. Alors que situations d’essais furent gâchées par deux fautes de main invraisemblables près de la ligne, ce type de comportement montre la voie. Face au mur dressé par les Bretons, Béziers a créé les conditions pour supplanter les pronostics en sa défaveur. Un déclic à confirmer pour les futures échéances tout aussi tenaces.

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