Coupe du Monde de Rugby : Découvrez l’histoire du stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne

Par Rugbyrama
  • Le stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne.
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Publié le Mis à jour
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Découvrez l'histoire légendaire du stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne, habituel temple du football et hôte prestigieux de la Coupe du Monde de Rugby ! Plongez dans les souvenirs emblématiques de ce lieu mythique, témoin des exploits rugbystiques mémorables. Le stade Geoffroy-Guichard  a accueilli des événements sportifs inoubliables, et cette année, il ouvre grand ses portes pour le Mondial 2023.

Antre légendaire de l’équipe de football de l’AS Saint-Étienne, le stade Geoffroy-Guichard est surnommé le “Chaudron” en raison de son ambiance électrique unique et de sa proximité avec les cheminées de l’ancienne manufacture d’armes. En 1931, les premiers matchs de football se déroulent d’ailleurs sous un ciel plein de fumées.

Fort d’une capacité maximale de 42 000 personnes, le “Chaudron” a notamment accueilli des rencontres de la Coupe du monde 1998 et de l’Euro 2016 de football. Côté rugby, Geoffroy-Guichard a été le théâtre de trois matchs lors de la Coupe du monde 2007, une demi-finale de Top 14 en 2010 (Toulon - Clermont) et une demi-finale de Coupe d’Europe en 2015 (Clermont - Saracens).

En savoir plus sur la ville...

La ville de Saint-Étienne est unanimement connue pour son histoire minière et fut l’un des principaux fiefs de l’armurerie française. C’est au Moyen-Âge que les premières manufactures d’armes se créent dans la ville. La renommée des ateliers stéphanois est telle qu’ils se réunissent sous le nom de “Manufacture royale” en 1764. En 1792, forte de son prestige acquis par la fabrication d’armes, Saint-Étienne prend le nom d’Armes-ville en pleine Révolution française. Au XIXesiècle, « Sainté » connaît un essor industriel et démographique spectaculaire pour devenir le chef-lieu de la Loire. Après les manufactures d’armes, les premières mines de charbon et le secteur de la métallurgie sont exploités à partir des années 1840.

L’industrie minière bondit à Saint-Étienne, les chemins de fer se construisent à vitesse grand V, et le bassin houiller de la Loire est vite exploité à plein régime. Au début du XXe siècle, les armureries et les mines font la richesse de Saint-Étienne. Les deux secteurs se développent au fur et à mesure des innovations. En 1918, plus de 200 000 habitants résident à Saint-Étienne, ville extrêmement populaire. Après la Seconde guerre mondiale, les industries minières et les manufactures sont en déclin mais toute la ville vibre aux côtés des « Verts », surnom de l’équipe de football. Dans les années 1970, l’AS Saint-Étienne trône sur le championnat de France et vit une incroyable épopée en Coupe d’Europe, en 1976, conclue par une défaite en finale face au Bayern Munich. Aujourd’hui, Saint-Étienne compte 174 000 habitants et est en pleine rénovation pour passer d’une cité minière à une “capitale du design” au XXIe siècle.

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